management des organisations

Evaluation management des organisations n°1 (1 heure)

1.Etude de documents

ØDocument 1 :

Tissage de Picardie s'est déclaré en cessation de paiement auprès du tribunal de commerce d'Amiens mardi 20 septembre. Cette société́ de textile d'ameublement, qui emploie 85 personnes, est présidée et appartient en majorité́ à Guillaume Sarkozy, frère du ministre de l'intérieur et président de l'Union des industries textiles (UIT).

"Tout a commencé en juillet 2003, raconte M. Sarkozy. Nous avions alors un carnet de commandes plein, avec dix semaines de délai, et nos clients nous mettaient la pression pour que nous investissions." La PME picarde employait 120 personnes. En quelques mois, la défaillance de ses deux principaux clients - l'enseigne Laura Ashley décidait, en décembre 2003, de fermer l'essentiel de ses 33 boutiques en Europe continentale pour se replier sur la Grande-Bretagne, et le groupe textile français VEV se déclarait en cessation de paiement en janvier 2004 - faisait plonger son chiffre d'affaires. "A l'été́ 2003, sur la base de notre carnet de commandes, nous étions sur un rythme annuel de plus de 10 millions d'euros de chiffre d’affaires. Nous sommes tombés à 6 millions", explique M. Sarkozy. La division de tissus d'ameublement haut de gamme, fer de lance de Tissage de Picardie, est touchée de plein fouet.

Le chef d'entreprise réagit en faisant "une nouvelle analyse marketing pour trouver des marchés, notamment du côté de la distribution organisée (Saint-Maclou, Eurodif, Bouchara...)". Il supprime des emplois "à l'aide du plan Fillon et des départs naturels" - l'effectif est ramené à 85 personnes - et s'efforce de recentrer son activité́ sur la création et les petites séries : "12 % de notre effectif sont dévolus à la création de nouveaux tissus." Mais il ne se résout pas, comme d'autres entreprises textiles, à délocaliser sa production, même si Tissage de Picardie travaille avec des sous-traitants au Maghreb. La chute est momentanément freinée : le chiffre d'affaires 2004 se stabilise à 7,5 millions d'euros. En novembre 2004, M. Sarkozy obtient de ses partenaires une augmentation de capital de 300 000 euros en émettant des actions nouvelles et décide de ne plus percevoir de salaire de l'entreprise.

Au printemps, la PME subit un nouveau décrochage de son activité́. « C'est une conséquence indirecte de la mondialisation, qui provoque un changement extrêmement rapide des réseaux de distribution, ce qui nous oblige, nous les industriels, à reconstruire sans cesse une offre adaptée. » Cette fois, M. Sarkozy n'a pas obtenu de l'assemblée générale de ses actionnaires, réunie lundi 19 septembre, l'augmentation de capital de 1 million d'euros qu'il réclamait pour franchir cette nouvelle passe difficile. Il avait été́ confirmé la semaine dernière dans son mandat de président de l'UIT, qui court jusqu'en mai 2006.

 (Source : Pascal Galinier, Le Monde du 22 septembre 2005)

Questions :

1. quel est le statut juridique de cette entreprise ? Justifiez votre réponse
2. Qui est gestionnaire de cette entreprise ? Pour quelles raisons ?
3. Quelle est la taille de cette entreprise ?
4. Comment le chef d’entreprise a t’il essayé d’éviter cette faillite ?
5. Que vont perdre les propriétaires ?

ØDocument 2 :

1. Qu’est ce qu’une entreprise individuelle ?
2. Quels sont les trois secteurs d’activité qui concernent l’essentiel des entreprises artisanales. ?
3. Quel est le statut juridique possible pour ces entreprises si elles ne sont pas des entreprises individuelles ? Justifiez.
4. Quelles différences y a t’il entre une entreprise et une administration ?

ØDocument 3 :

Complétez le tableau

2.Questions de cours :

1. Quels sont les apports de l’école des relations humaines ?
2. Quelles différences y a t’il selon Mc Gregor entre un salarié X et un salarié Y ?

Evaluation 2

Evaluation management des organisations n°2

Etude de documents

1.Lea nature, une entreprise militante

Fondée par C Klobmuloff, Léa Nature conçoit des produits naturels et bénéfiques pour la santé, des produits alimentaires, d’hygiène et de beauté.. En 20 ans, le groupe s’est hissé parmi les premiers acteurs français de ce secteur en France. Ses produits sont vendus en grande et moyenne surface sous les marques Karéléen, jardin bio.. et en magasins spécialisés et pharmacies sous les marques : Natessance, Eaux thermales. En 2012, Léa nature comptait plus de 700 collaborateurs pour un chiffre d’affaires 2011 de 122 millions d’euros. Un sacré chemin parcouru depuis ses débuts en 1993, où la petite entreprise de 7 personnes se faisait fort de démocratiser l’automédication naturelle, dont le patron est un adepte depuis son enfance.

Une entreprise militante :

Chez Léa nature, la rentabilité n’est pas une finalité, c’est une contrainte que nous devons gérer. Contrairement à la très grande majorité des entreprises existantes en Occident, pour Léa        Nature, l’objectif de rentabilité n’est qu’une composante parmi une série d’objectifs sociaux, sociétaux et environnementaux…

« Nous avons pour but, d’assurer la croissance et la pérennité de l’entreprise dans une fourchette d’exploitation et de ratio d’endettement suffisants, mais notre satisfaction première n’est pas là. Notre satisfaction c’est d’avoir un véritable impact dur la biodiversité, de neutraliser écologiquement l’ensemble des activités économiques en termes d’émissions polluantes. Nous avons également comme ambition de donner du bonheur brut à nos collaborateurs , de les mettre dans les meilleures conditions de travail pour qu’ils puissent s’épanouir et rester fidèles à l’entreprise. » Dans les faits, cela se traduit par une série de mesures concrètes que les clients partenaires et collaborateurs du groupe peuvent apprécier au quotidien.(…)

Des actions d’engagement :

Le groupe soutient de nombreuses associations dont la vocation est la préservation de la nature ou l’amélioration des conditions de vie des hommes.

Des actions menées en interne

Outre la réalisation de bâtiments agréables à vivre pour les collaborateurs, Léa Nature s’efforce autant que possible de réduire son empreinte écologique. En 2012, le groupe a également décidé de relocaliser en France et au plus près des centres de transformations, l’essentiel de ces centres d’approvisionnements agricoles. Cette décision se traduit par une sensible augmentation des prix de l’approvisionnement mais le choix est politique…

Source : Management des organisations, édition Delagrave BTS 1

Questions :

1. identifiez l’activité de l’entreprise
2. Qualifiez et justifiez la finalité de l’entreprise à partir des actions menées par son dirigeant.
3. Les actions citoyennes ou responsables menées par l’entreprise sont elles compatibles avec la recherche de profit ? Pourquoi ?
4. Proposez des objectifs permettant à l’entreprise d’atteindre sa finalité.

2.AL industrie

L’entreprise Al industrie a été crée à Chantelle en 2003. Elle est présente sur tout le marché européen. Elle est partenaire pour l’équipement et la protection des machines outils, spécialiste dans la réalisation de protecteur télescopiques, soufflet de protection…

Ses clients sont les constructeurs et utilisateurs de machines outils dans des domaines automobiles, aéronautique, ferroviaire et maritime.

Son effectif est de 30 personnes et elle  a réalisé un chiffre d’affaires de 3162000 euros.

L’industrie est lourdement rappée par la crise. Et par ricochets, toutes les entreprises liées à ce secteur d’activité souffrent. Al industrie, implantée à Chantelle, a perdu 30% de ses volumes en 2009. La crise est survenue au pire moment pour cette entreprise spécialisée dans les machines outils. La trentaine de salariés à investi son nouvel outil de production en 2008 ( 2 millions d’euros), un demi million a été injecté dans l’acquisition de matériel et la direction a procédé a 6 embauches.

« Il y a un esprit d’équipe dans cette entreprise ».

Un tiers des volumes perdus, des investissements et des charges en hausse, la formule mathématique devenait difficile à résoudre pour maintenir l’entreprise à flots. Mais sans licencier, sans appliquer de chômage partiel, Al Industrie s’est relevée. Au point que son directeur général, Arthur Vemier, prévoit de retrouver cette année un chiffre d’affaires similaire à 2008 et d’embaucher 5 salariés.

Spécialisée dans la fabrication et la remise à neuf de pièces pour les machines outils, donc positionnée sur un marché centré sur les services, l’entreprise a été réorganisée en interne pour gagner en flexibilité et en réactivité. « Une équipe qui répond du tac au tac à ses clients, c’est un gage de qualité et de sérieux ».

A Vemier a surtout changé sa vision d’entrepreneur. Il a adopté un management centré sur l’humain : « pour participer aux décisions de l’entreprise, les salariés doivent comprendre son fonctionnement. Ils ont été formés à la lecture des résultats. Chaque mois, je communique les compte de résultats et ensemble on définit les actions stratégiques », » tout ce qui est mis en place vient de l’équipe. »

En 2009, il rassemble son personnel. La crise pèse durement sur les épaules de l’entreprise. Pour éviter des licenciements, les salariés proposent de réduire leur temps de travail de 15%. Leur solution sauve les emplois.

La motivation vaut de l’or :

La stratégie ne repose pas que sur ce pilier des responsabilités élargies à l’ensemble du personnel. «  J’ai voulu assurer le bien être des salariés au quotidien, , un traiteur livre, par exemple, tous les jours le déjeuner à l’usine. 9a coûte un peu à l’entreprise qui prend en charge une partie du repas mais on offre une réelle pause qui permet ensuite de travailler sereinement. » La production a été resserrée sur quatre jours pour offrir un vrai weekend end aux salariés et la direction a mis en place un intéressement mensuel.

A Vemier privilégie la capacité à s’investir lors des recrutements. Sur son équipe de 20 soudeurs, 5 n’avaient aucune expérience. « Une personne motivée donne toujours le meilleur d’elle même, ensuite, on lui apporte les compétences. La motivation ça vaut de l’or. »

Management des organisations BTS, édition Delagrave.

Questions :

1. Caractérisez la situation d’Al Industrie en 2008, quels sont les problèmes rencontrés ?
2. Comment les salariés sont ils impliqués dans la prise de décision ?
3. Qualifiez le style de direction en vous appuyant sur vos connaissances des auteurs.
4. Pourquoi le nouveau style de direction a t’il permis de renouer avec le succès ? Aurait on eu les mêmes résultats avec un management directif ? Justifiez

3.Les structures organisationnelles

1. Quelles sont les différentes structures mises en avant par H Mintzberg ?

Précisez leurs avantages et leurs caractéristiques.

1. Pourquoi une structure évolue-t-elle ?
2. A partir d’un exemple de votre choix, montrez le passage d’une structure simple à une structure par projet.