Dans l’analyse d’un projet, se poser les questions pratiques (indiquées ci-dessous), à l’origine et pendant le développement des différentes phases. Cela permet à chacun d‘analyser, de mesurer précisément les domaines d'action, le rôle réel de chacun et la nécessité ou l’utilité des outils utilisés.
- Qui ?
- Que ?
- Quoi ?
- Quand ?
- Pourquoi ?
- Pour qui ?
- Comment ?
- Combien ?
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- Où ?
- Avec quoi ?
- Avec qui ?
- Contre qui ?
- Contre quoi ?
- De qui ?
- De quoi ?
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Poser les bonnes questions dans un ordre logique qui peut varier selon le projet est le moyen de bien cadrer le projet dès son début.
La notion de projet appliquée par la Marguerite
Quoi ?
Objectif
1- Pourquoi ?
Motif d’action
2- Comment ? Avec ? Par ?
Moyens matériels et humains
3- Quand et pendant
Début d’action
4- Combien ?
Durée des actes (planning) : notion de temps
Valeur
5- Qui ?
Lieu
6- Où ?
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Le coeur et les pétales de la Marguerite tournent dans le sens des aiguilles d'une montre. |
Le schéma de la Marguerite permet d’analyser simplement et concrètement tous les aspects d’un projet en itérant (renouvelant plusieurs fois ) le cycle de questions dans l’ordre proposé. A partir de cette analyse par quelques questions simples mais précises, vous pourrez définir la plupart des paramètres à analyser : analyse a priori des différents points étudiés qu’il conviendra certainement de valider par une approche plus détaillée.
La méthode CQQCOQP*
L'acronyme QQOQCCP pour « Qui fait Quoi ? Où ? Quand ? Comment ? Combien ? et Pourquoi ? », également connu sous le sigle mnémotechnique CQQCOQP, est une méthode empirique qui propose à tout analyste une démarche de travail fondée sur un questionnement systématique.
Cette méthode reprend les mêmes questions que le schéma de la marguerite (et toutes les autres méthodes) car il est difficile d’imaginer d’autres questions . L’important étant de toutes les poser !
(*)En anglais, cette méthode est abrégée en Five Ws (« cinq W », ou « Who, What, Where, When, Why ? »).
Intérêt et utilisation d'une méthode de questionnement
Une des erreurs fréquentes de l'analyse étant l'erreur par omission (surtout quand il s'agit d'analyser quelque chose qui ne nous est pas familier), il est utile de disposer d'une sorte de checklist qui puisse contribuer à se prémunir de ce risque, en incitant à se poser (et en y répondant) la panoplie des questions propres à « faire le tour » de l'objet analysé.
« Faire le tour » d'une question conduit à se poser et à répondre à une foule de questions, telles que :
Que fait-on ? Avec quoi le fait-on ? Qui ? Qui le fait ? Et pourquoi cette personne ? Où le fait-on ? Quand le fait-on ? Avec quelle quantité ? Combien ça coûte ? Comment le fait-on ? Pourquoi ? Pourquoi y a-t-il ce problème ? Et pourquoi le fait-on ? Et pourquoi là ?...
D'où l'idée de résumer et d'ordonner ce questionnement - foisonnant en tous sens - en une liste méthodique et mnémotechnique :
Il faut noter que l’utilisation pratique des questions ne se fait pas toujours dans l’ordre indiqué.
Le tableau suivant complète la réflexion sur le questionnement. Si l’on raisonne en projet ou stratégie, on commencera toujours par le Quoi et le Pourquoi, et l’on utilisera les autres questions en fonction des besoins de l’interrogation.
NB : En colonne, les questions Comment ? Combien ? et Pourquoi ? viennent questionner et compléter les lignes Qui ? Quoi ? Ou ? et Quand ?
Que devient notre VOYAGE ? Il se prépare tranquillement et nous savons à quelle heure nous arriverons à Saint Pancras. Notre voyage et notre histoire seront bientôt finis, alors regardons les composantes de notre projet et de son schéma stratégique. Un prétexte à réflexion : ma petite histoire était très courte. Je vous ai dit : on va à Londres par le train, et tout le reste est dérivé de notre expérience (plus ou moins) bonne mais capable d’anticiper. Quand je dis : Londres et train, vous anticipez Eurostar, SNCF, billet, horaire.
Quand on dit projet, on doit aussi tout anticiper de l’objectif à la programmation, puis à la construction. Dans un projet, vous devez tout anticiper.