Le principe est basé sur celui de
la balance Roberval. Il s’agit d’un système
dit « à pesées successives ».
On commence par comparer Ve à une
tension V(N) correspondant à la ½ dynamique
((Nmax+1)/2 (ici 128)). En fonction de la sortie du comparateur,
on gardera ou pas ce poids, puis on ajoutera le ¼
de la dynamique que l’on conservera ou non et ainsi
de suite. Au bout d’un nombre constant d’approximations,
le résultat est
disponible. Il est lié à la résolution (8 bits ici).
Dans notre cas, une série de 8 approximations
permet d’atteindre la fin de la conversion.
On peut le voir sur un exemple :
Si on présente
Ve = 2,25V, on devrait obtenir un résultat entier
proche de 256 . 2,25 / 5 soit 115.
Le quantum est de 5/256
= 0,01953V
- On présente 128, on obtient
V(N) = 2,5 volts, ce qui est supérieur, donc on
rejette 128.
- On présente 0 + 64, on obtient
V(N) = 1,25 volts, ce qui est inférieur, donc on
garde 64.
- On présente 64 + 32, on obtient
V(N) = 1,875 volts, ce qui est inférieur, donc
on garde 32.
- On présente 96 + 16, on obtient
V(N) = 2,1875 volts, ce qui est inférieur, donc
on garde 16.
- On présente 112 + 8, on obtient
V(N) = 2,3375 volts, ce qui est supérieur, donc
on rejette 8.
- On présente 112 + 4, on obtient
V(N) = 2,265 volts, ce qui est supérieur, donc
on rejette 4.
- On présente 112 + 2, on obtient
V(N) = 2,225 volts, ce qui est inférieur, donc
on garde 2.
- On présente 114 + 1, on obtient
V(N) = 2,245 volts, ce qui est inférieur, on garde
le 1.
- Le résultat donné par
le convertisseur est 115
Analyser, coder, simuler, débogguer et
valider.
En utilisant l'horloge 1MHz, déterminer
les temps de conversion pour la suite (1 Volt, 2.5 volts,
4 volts, 3 volts).
Conclure sur la valeur et la dépendance
du temps de conversion.