Les
premiers
amplificateurs opérationnels nécessitaient que soient
mis en oeuvre des correcteurs avant toute utilisation. Pour faciliter
la vie des utilisateurs de ce composant standard, de nombreux
amplificateurs d'usage général sont fournis avec un
correcteur interne. Pour assurer la stabilité de
l'amplificateur dans n'importe quel montage où le réseau
de contre réaction est purement résistif, le correcteur
transforme pratiquement l'amplificateur opérationnel en
intégrateur dans toute la bande de fréquence
utilisable. La fréquence de transition choisie correspond
généralement à une marge de phase de 45
degrés
pour un montage suiveur (gain de un dans un montage non inverseur),
qui est évidemment le cas le pire.
Certains
amplificateurs, pour ne pas pénaliser la bande passante, sont
compensés pour un gain minimum supérieur à un.
Les exemples typiques sont les amplificateurs vidéo pour
lesquels le gain minimum est de deux (amplificateur prévu pour
être monté avec une résistance en série
égale à la résistance caractéristique de
la ligne, soit 50 ou 75 ohms, elle même chargée par
cette résistance).