La méthode :
Le mécanisme est légèrement
différent. On ne part plus de la valeur
0 mais de la dernière valeur convertie. On devra disposer d'un compteur-décompteur
modulo 256. Le sens comptage ou décomptage est fixé
par la sortie du comparateur (qui indique si on est au dessus
ou au dessous). Sur le signal STC, on enclenche une fenêtre
d'autorisation du compteur-décompteur. Celle ci
se termine par le changement détat du comparateur.
Globalement, c'est la même ossature
fonctionnelle avec des différences sur l'entrée
Reset de la bascule « fenêtre de mesure ».
On devra disposer :
- d'un compteur-décompteur modulo
256,
- d'une bascule pour la fenêtre de
mesure,
- d'un détecteur de changement d'état
sur l'entrée Comp.
Remarque : la table de vérité
du OU exclusif peut être utile ...
L'analyse:
Rappel : l'analyse nous amène à
mémoriser l'état de départ du comparateur
pour compter ou décompter. La commande STC commande
l'évolution. Le changement d'état du comparateur l'arrête.

FP1 est une bascule RS,
FP2 un compteur-décompteur 8 bits
avec entrée d'autorisation de comptage (EN),
FP3 est une mémoire D - latch.
Conclusions concernant le temps de conversion :
Le temps ne dépend plus de
la valeur elle même, mais dépend de l'écart entre
les 2 valeurs. Si on a un signal plutôt lent avec des mesures
fréquentes, la conversion sera plus rapide qu'avec la
méthode précédente.
Dans les autres cas, c'est un
problème de statistiques. La réponse est plutôt
entre les mains des mathématiciens. La réponse (temps de
conversion) est statistiquement plus rapide. Il est très rare
d'avoir un temps de réponse très grand (256
périodes d'horloge dans le pire des cas).