Le gain de l'échange est généré par une ré-allocation des ressources
permettant à chaque nation de valoriser au mieux ses facteurs et ses
ressources, en fonction des prix de référence mondiaux. L'ouverture à
l'échange entraîne une augmentation du bien être global des
consommateurs, et une amélioration de la productivité des facteurs de
production.
Une spécialisation
internationale efficiente
permet aussi d'augmenter le taux de croissance potentiel de l'économie
(augmentation de la productivité moyenne des facteurs) , ce qui
renforce à terme le gain statique de l'échange.
Mais
si on abandonne l’hypothèse des coûts constants, indépendants des
quantités produites (rendements d’échelle constants) on constate que
toutes les spécialisations ne se valent pas.