1. L’économie verte
Définition issue du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) publié en février 2011 :
L'économie verte comme « une économie qui entraîne une amélioration du bien-être humain et de l’équité sociale, tout en réduisant significativement les risques environnementaux et la pénurie de ressources ».
=> Il s’agit de transférer dans le domaine économique le débat sur le développement durable.
Définition du Ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie (France) :
« Il s’agit d’une économie qui, à long terme, utilise moins ou mieux la ressource énergétique et les matières premières non renouvelables et :
- qui émet beaucoup moins de gaz à effet de serre,
- qui privilégie les écotechnologies : l’ensemble des technologies dont l’emploi est moins néfaste pour l’environnement que le recours aux techniques habituelles répondant aux mêmes besoins,
- qui pratique la production et la consommation responsables, pense les productions en termes de cycle de vie,
- où les transports sont raisonnés, les villes durables, les territoires pensés et gérés globalement selon un mode de développement durable,
- qui protège et rétablit les services écosystémiques rendus par l’eau, les sols, la biodiversité,
- qui met les hommes et les femmes au centre de l’entreprise et du projet social,
- qui promeut la participation de chacun à la décision et s’enrichit de la différence,
- qui respecte les cultures, les patrimoines, qui évalue les effets des décisions sur les générations futures. »
source : consulté sur le site du Ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie (France) www.developpement-durable.gouv.fr dans l' article Qu'est-ce que l'économie verte ?
VOIR AUSSI :
Consulter sur le site français de la Conférence des Nations Unies RIO+20 www.conference-rio2012.gouv.fr, l'article Economie verte et équitable
Consulter sur le site du Ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie (France) www.developpement-durable.gouv.fr, l'article d'actualité Economie verte
Consulter sur le site de l'encyclopédie du développement durable encyclopedie-dd.org, l'article de Catherine Lapierre, Ana Hours et Michel Mousel : Economie Verte, histoire et définitions (URL = http://www.encyclopedie-dd.org/encyclopedie/economie/economie-verte-histoire-et.html)
Les éco-activités sont l’ensemble des activités directement appliquées à la préservation de l’environnement au sens classique du terme (eau, air, sol, déchets y compris la récupération, odeur, bruit…) de manière préventive ou curative, à l’efficacité énergétique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre et aux énergies renouvelables.
Consulter sur le site du Ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie (France) www.developpement-durable.gouv.fr, le dossier Les éco-activité
Les indicateurs physiques pour la durabilité environnementale sont l’empreinte écologique et notamment l’empreinte carbone et de nombreux indicateurs composites plus complexes que l’IDH.
Consulter sur le site français de la Conférence des Nations Unies RIO+20 www.conference-rio2012.gouv.fr, l'article La question des indicateurs
Consulter sur le site de l'encyclopédie du développement durable encyclopedie-dd.org :
l'article de Catherine Lapierre et Sylvie Berline : Les indicateurs de développement durable (URL = http://www.encyclopedie-dd.org/encyclopedie/droits-et-inegalites/6-2-evaluation/les-indicateurs-de-developpement.html)
l'article de Jean-Louis Pasquier, économiste, chargé de mission au service de l’observation et des statistiques (SOeS) du commissariat général au développement durable (CGDD) : La comptabilité environnementale au niveau national (URL = http://www.encyclopedie-dd.org/encyclopedie/economie/la-comptabilite-environnementale.html)
Consulter sur le site du Ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie (France) www.developpement-durable.gouv.fr, la revue du CGDD de Janvier 2010 sur les indicateurs du développement durable (104 pages, pdf)
Elle donne une mesure synthétique de la pression exercée par l’homme sur l’écosytème. L’empreinte écologique d’un territoire représente la surface nécessaire à mobiliser pour que la population qui l’utilise puisse y vivre durablement sans détruire son capital naturel.
Depuis le milieu des années 90, le WWF (Fonds Mondial pour la Nature) estime que l’empreinte écologique de la planète dépasse sa capacité bioproductive.
Consulter sur le site de la revue Futura Sciences/TERRE www.futura-sciences.com/magazines/terre/, l'article publié le 03/06/2005 du WWF : Développement Durable : calculez votre empreinte écologique
(URL = http://www.futura-sciences.com/magazines/terre/infos/actu/d/terre-developpement-durable-calculez-votre-empreinte-ecologique-6360/)
« Imaginez que vous êtes un Robinson Crusöé isolé sur une île déserte : quelle devrait être la taille de votre île (terre, lagon et mer accessible compris) pour vous permettre de vivre en autarcie de façon durable et répondre à vos besoins en nourriture, chauffage, matériaux de construction, air pur, eau potable, absorption de déchets ? Cette surface représente l'empreinte écologique de notre Robinson Crusoé. On comprend intuitivement que si le mode de vie de notre naufragé exerce une pression trop forte sur son île (s'il fait par exemple des grands feux de camp tous les soirs pour tromper sa solitude), c'est-à-dire si son empreinte écologique est supérieure à la taille de son île, sa survie risque d'être compromise à plus ou moins long terme... »
Il est l’agrégation de trois indices élémentaires qui comptent chacun pour un tiers :
- un indice de niveau de vie appréhendé à partir du PIB/habitant,
- un indice sur le niveau moyen d’éducation,
- le taux d’espérance de vie à la naissance.
- Des indicateurs de la richesse durable
Ils sont variés :(exemples)
- un indicateur de mesure du bien-être durable,
- l’indicateur d’épargne véritable de la Banque mondiale,
- l'indicateur de progrès véritable pour les USA et le Canada intègre les dimensions sociales et environnementales dans la mesure de la richesse.
QUESTIONS :
1. Quels sont les objectifs de cette notion ?
2. Quelles sont les concrétisations possibles de cette notion ?
3. Quelles sont les limites de cette notion ?
2. L'économie sociale et solidaire
Les principes fondateurs de l’économie sociale et solidaire sont : la libre adhésion, la lucrativité limitée, la gestion démocratique et participative, l'utilité collective ou l'utilité sociale du projet, et la mixité des financements entre ressources privées et publiques (exemples : coopératives, associations, etc.).
L’économie sociale et solidaire (ESS) rassemble les entreprises qui cherchent à concilier activité économique et utilité sociale, donnant la primauté aux personnes sur la recherche de profits. Acteur économique de poids, l'ESS représente 10 % du PIB et près de 10 % des emplois en France en 2013.
Consulter sur le site de l'association Le Labo de l'Economie Sociale et Solidaire www.lelabo-ess.org, la vidéo publiée le 28/06/2013 : Les circuits courts de l’ESS, l’approche économique du futur ? (3 min. ; URL = http://www.lelabo-ess.org/?Les-circuits-courts-de-l-ESS-l)
3. L’écologie industrielle
« L’écologie industrielle et territoriale s’appuie sur une vision systémique de l’environnement industriel et de la gestion des ressources. Elle propose d’acquérir un savoir stratégique, la connaissance des flux physiques caractérisant un territoire ou un tissu économique donné, afin d’identifier des solutions d’optimisation pour les acteurs économiques qui le composent, et in fine de réduire la consommation de ressources et les impacts environnementaux à l’échelle du système considéré »
source : consulté sur le site de l'encyclopédie du développement durable encyclopedie-dd.org dans l'article de Paul schalchli, Chef de projet Ecologie industrielle et territoriale au sein de l’association Orée : L'écologie industrielle (URL = http://www.encyclopedie-dd.org/encyclopedie/economie/l-ecologie-industrielle.html)
VOIR AUSSI :
Consulter sur le site portail de ressources pédagogiques sur l'environnement et le développement durable de l'Institut supérieur d'ingéniérie et de gestion de l'environnement www.e-sige.ensmp.fr, le cours en ligne de Suren ERKMAN, Professeur à l'université de Lausanne : Introduction à l'écologie industrielle
Consulter sur le site de l'IUFM (ESPE depuis 2013) de Toulouse espe.univ-toulouse.fr, la présentation Développement durable et éducation : enjeux et postures pour les enseignants
EXEMPLE d'écologie industrielle : Consulter sur le site de la revue Futura Sciences/Vidéo www.futura-sciences.com/videos/, la vidéo publiée le 10/06/2013 : Tosa, le bus électrique chargé en 15 secondes (URL = http://www.futura-sciences.com/videos/d/tosa-bus-electrique-charge-15-secondes-156/)
4. L'économie circulaire
« L’économie circulaire désigne un concept économique qui s’inscrit dans le cadre du développement durable et dont l’objectif est de produire des biens et des services tout en limitant la consommation et le gaspillage des matières premières, de l’eau et des sources d’énergie. Il s’agit de déployer, une nouvelle économie, circulaire, et non plus linéaire, fondée sur le principe de « refermer le cycle de vie » des produits, des services, des déchets, des matériaux, de l’eau et de l’énergie. »
source : consulté sur le site du Ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie (France) www.developpement-durable.gouv.fr dans l'article Les enjeux de l'économie circulaire
VOIR AUSSI :
Consulter sur le site eMag de la société Suez Environnement www.emag.suez-environnement.com, la vidéo publiée le 21/10/2011 : Qu'est-ce qu'une économie circulaire ?
Consulter sur le site de l'Institut de l'économie circulaire www.institut-economie-circulaire.fr, l'article de François Michel Lambert, Président de l’Institut de l’économie circulaire et Député des Bouches du Rhône : Vers une économie circulaire (URL = http://www.institut-economie-circulaire.fr/Vers-une-economie-circulaire_a21.html)
Une solution aux enjeux actuels de raréfaction des ressources : « L’économie circulaire propose en effet de transformer les déchets en matière première réutilisée pour la conception des produits ou pour d’autres utilisations. En d’autres termes, ne plus créer de résidus que les systèmes industriel et naturel ne puissent absorber. La boucle est bouclée. Cela représente bien entendu un gain de compétitivité énorme pour les industries qui ont une maîtrise de leur flux de matières premières »
5. L’économie de la fonctionnalité
« L’économie de fonctionnalité consiste à remplacer la notion de vente du bien par celle de la vente de l’usage du bien, ce qui entraîne le découplage de la valeur ajoutée et de la consommation d’énergie et de matières premières. »
source : consulté sur le site economie-de-fonctionnalite.fr dans l'article Définition courte de l’économie de fonctionnalité (URL = http://economiedefonctionnalite.fr/accueil/definition-courte-de-l-economie-de-fonctionnalite/)
VOIR AUSSI :
Consulter sur le site Campus transition www.agora21.org/transitions du Centre International de Ressources et d'Innovation pour le Développement Durable, l'étude de la fondation CONCORDE de Novembre 2010 : L’économie de fonctionnalité : vers un nouveau modèle économique durable (50 pages, pdf, URL = http://www.agora21.org/transitions/ressources/fonds-documentaire/approches--modeles/economie-de-fonctionnalite/leconomie-de-fonctionnalite-vers-un-nouveau-modele-economique-durable.html)
EXEMPLES d'économie de fonctionnalité : consulter sur le site economie-de-fonctionnalite.fr, les articles L'économie de fonctionnalité : En pratique
MICHELIN et la résistance au prix (URL = http://economiedefonctionnalite.fr/en-pratique/michelin/)
Mu by PEUGEOT (URL = http://economiedefonctionnalite.fr/en-pratique/8-mu-by-peugeot/)
6. La consommation collaborative ou économie du partage
Le principe repose sur la mutualisation des ressources (compétences, temps, argent, biens) à travers de nouvelles formes d’échanges entre particuliers (partage, troc, échange, location) ainsi que les nouveaux styles de vie collaboratifs (crowdfunding, coworking, colunching, etc.)