|
|
3.2.4. Au sujet du copié-collé
|
 |
Méthode - Qu'est-ce qu'un bon écrit ? |
|
« Au sujet du copié-collé tant décrié ». |
|
|
|
|
|
|
Tous les enseignants s’insurgent contre lui. Bien sûr !!
Qu’il est désolant de lire le même paragraphe dans dix copies différentes d’où est absente toute réflexion personnelle !! Personne n’est gagnant dans l’histoire. |
Et pourtant ! On peut le juger moins sévèrement parce que nos apprentissages depuis toujours « tiennent du » copié-collé. Notre discours est rarement pur de transformations et d’emprunts : nous lisons, nous cherchons à nous approprier des connaissances et avec elles les mots qui les désignent, créant ainsi des « paroles intermédiaires » au sens où sont « intermédiaires » nos brouillons, nos écrits sans cesse corrigés voire manipulés pour être améliorés. Nous nous nourrissons aussi des discours de nos pairs, des citations plus ou moins digérées, des notes de lectures ou des fragments appris de belles narrations. Nos sources sont nombreuses qui alimentent le flux de notre discours que nous finissons par croire personnel. C’est pourtant le résultat d’un tissage hétérogène qui est notre perpétuel chantier, celui de notre pensée (et c’est là toute la différence) et de notre parole-langue ô combien vivante.
Mais le plus souvent possible indiquez vos sources ! |
|
|
|
|
|
|