La réforme de la taxe professionnelle – La cotisation foncière des entreprises (CFE) et la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE)
Chapitre 1. La cotisation foncière des entreprises (CFE)
Chapitre 2. La cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE)
2.1. Principes généraux
2.2. Calcul de la CVAE
2.3. Déclaration et paiement de la CVAE
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2.1. Principes généraux

La CVAE s’applique aux personnes redevables de la CFE dont le chiffre d’affaires dépasse les 500 000 €. Toutefois, une déclaration doit être faite dès que le chiffre d’affaires dépasse les 152 000 €.

Les activités imposables à la CVAE sont les mêmes que pour la CFE, à savoir :

  • une activité professionnelle non salariée ;
  • exercée à titre habituel.

Comme pour la CFE, les activités de location ou de sous-location d'immeubles, autres qu’à usage d'habitation, sont considérées être à titre professionnel et entrent donc dans le champ de la CVAE à condition qu’elles représentent au moins 100 000 € de recettes brutes. Toutefois, ce montant doit être au moins de 500 000 € pour que l’activité soit effectivement soumise.

Comme pour la CFE, certaines activités sont hors du champ d’application de la CVAE. On peut ainsi citer :

  • les activités non imposables à l'IR ou à l'IS en France ;
  • les activités de location ou sous-location d'immeubles à usage d'habitation ;
  • les activités sans but lucratif ;
  • les activités entrant dans le champ d'application de la CFE mais dont le chiffre d'affaires n'excède pas 152 500 €.

Enfin, les exonérations applicables à la CFE s’appliquent également à la CVAE.

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