Parce
que la croissance économique mesure l'augmentation durable du PIB par
habitant elle est la condition de l'amélioration du niveau de vie si
les prix augmente moins vite que le PIB. Ainsi c'est la croissance du
PIB réel (le pouvoir d'achat du PIB) qui est recherchée. Un niveau de
vie plus élevé élargit les choix des consommateurs et autorise des
modifications du mode de vie.
Un survol rapide des sources de la croissance montre que l'intervention publique peut contribuer à en augmenter le rythme.
Pour produire plus il faut utiliser plus de travail et plus de capital, on parle dans ce cas de croissance extensive.
Les pouvoirs publics peuvent influencer la quantité et la qualité du
travail disponible en modifiant la législation sur le temps de travail.
Ils peuvent former directement du capital (investissements publics) et
soutenir l'investissement des entreprises (taux d'intérêt faibles,
subventions...)
Une autre manière d'augmenter la production
consiste à améliorer l'efficacité du travail et du capital, on parle
alors de croissance intensive
(agir sur la productivité du travail et du capital). Les gouvernements
peuvent conduire des politiques de formation, soutenir les dépenses de
recherche développement, et l'innovation.
Toutes les études
récentes montrent l’influence déterminante des investissements publics
(éducation et infrastructure), des investissements privés en
particulier en technologie de l’information et de la communication
(TIC), des structures favorisant la mobilisation de l’épargne et de la
stabilité des prix.
Mais il s'agit des déterminants structurels de la croissance. Les
pouvoirs publics peuvent aussi souhaiter agir sur les évolutions
conjoncturelles en pratiquant des politiques de relance en cas de
récession ou de stabilisation quand l'inflation devient excessive.