L'intégration européenne
Chapitre 1. Libre-échange et intégration économique
Chapitre 2. Le marché unique
Chapitre 3. L'Union économique et monétaire
Chapitre 4. La zone euro
Chapitre 5. Intégration européenne et gouvernance mondiale
5.1. Les intitutions de l'ONU
5.2. Les institutions issues de Bretton-Woods
5.3. Les clubs
5.4. Les ONG
5.5. Les pouvoirs économiques et financiers
5.6. Perspectives après la crise
Page d'accueilTable des matièresNiveau supérieurPage précédenteBas de la page

5.6. Perspectives après la crise

Le lancement du service européen pour l’action extérieure (SEAE), innovation majeure du traité de Lisbonne, en juillet 2010 doit donner des moyens à la Haute représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité (Catherine Ashton nommée en novembre 2009) dans sa mission de coordination de l’action extérieure européenne.

L’action extérieure de l’UE a connu des avancées importantes dans la dernière décennie : développement de la PESD (politique européenne de défense et de sécurité), tant sur le plan civil que militaire, adoption d’une stratégie européenne de sécurité en 2003 en contre-pied de la stratégie de l’administration Bush, affirmation d’un rôle moteur dans les négociations climatiques. Ces progrès ont été couronnés par l’adoption du Traité de Lisbonne dotant l’UE d’une personnalité juridique internationale, d’un Président "permanent" du Conseil européen, d’un Haut Représentant et d’un service dédiés à la supervision et à la cohérence de l’action extérieure de l’Union.

L’absence de positionnement coordonné condamnait l’influence des européens. Le Traité de Lisbonne ouvre des portes mais l'hétérogénéité des intérêts des pays membres de l'UE constitue un obstacle solide. Ainsi les relations des pays membres avec les États-Unis sont parfois privilégiées, la participation à l'UE étant vécue principalement comme un moyen d'accélérer le développement économique.

Page d'accueilTable des matièresNiveau supérieurPage précédenteHaut de la page