La croissance externe : la croissance verticale
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Le système de valeur : l’entreprise se situe dans une filière décomposée en activités. |
L’intégration verticale consiste à se situer en amont et/ou en aval d’un système de valeur ou chaîne de valeur externe.  |
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Exemple : Dans la filière pêche au thon, on aura l’activité pêche « au gros » dans les zones de l’océan pacifique, l’activité conditionnement de longes de thon, l’activité assemblage (thon+composants), l’activité distribution. |
Ainsi, une entreprise pourra se situer sur l’ensemble de la filière et devra affronter la concurrence de toutes les autres. D’autres pourront se situer en amont ou en aval d’une activité médiane et affronteront une concurrence partielle.
Sur ce schéma , 7 entreprises sont présentes dans cette filière : |
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L’entreprise A, pour déterminer son avantage compétitif, pourra utiliser un système de prix de cession interne basé sur les prix de marché ce qui lui permettra d’isoler les résultats à chaque étape. |
En comparant les résultats de B d’un côté et de C et D d’un autre, on peut montrer l’avantage de l’intégration amont. Et si C est fournisseur de D, la comparaison avec C pourra monter l’intérêt d’un rapprochement entre C et D.  |
Exemple : L’entreprise Danone, avant d’être producteur de biens agroalimentaires était positionnée dans la fabrication de bouteille de verres (BSN) et avait dû se poser la question : est-il avantageux de s’intégrer en aval en devenant producteur d’eau minérale ? |
Le fait de se positionner en amont ou en aval d’une filière où l’entreprise se situe peut s’analyser comme une diversification ou comme une internalisation. |
Exemple : Si un fabricant d’optique intègre la fabrication de verre pour des raisons d’excellence, cela peut être considéré comme une internalisation d’un approvisionnement. |