La diapositive

Pour être facilement lisible, une diapositive ne devrait pas dépasser une dizaine de lignes, titre compris. En général, elle correspond à une sous-partie du plan. On ne retient que les idées principales.

Chaque diapositive comporte :

	un titre, des sous-titres : phrases verbales ou nominales composées d'un thème (= le sujet dont il est question) et d'un prédicat (= ce que l'on dit à propos de ce sujet),
	des phrases ou mots-clés, qui résument l'essentiel de chaque idée exprimée.

! Ne noyez pas le lecteur sous un flot de phrases : pas plus de 3 à 6 informations par diapositive.

Le titre

Le titre est un repère qui doit apparaître à l'ouverture de la diapositive et rester fixe pour le lecteur. Il faut respecter 3 constantes en passant d'une diapositive à l'autre:

	même place dans la page, même alignement,
	même taille de caractère.

! Ne pas animer le titre, pour ne pas ralentir la navigation.

Le titre se distingue du reste de la diapositive par :

	dans tous les cas, une police de taille supérieure au corps de texte, un caractère gras ou majuscule,
	éventuellement, la couleur, qui peut être plus foncée ou plus vive, et l'alignement : centré ou retrait négatif.

! Ne pas souligner : par convention, le soulignement est réservé aux liens hypertextes.

Les sous-titres, phrases ou mots-clés

Les informations seront plus claires si elles sont regroupées en blocs de texte avec sous-titre et organisées visuellement à l'aide de puces ou de numéros.

Des recherches en psychologie ont démontré que, lorsque nous fixons un écran, nous le "scannons" d'abord, comme une image, et nous ne lisons qu'ensuite les paragraphes ou phrases qui nous intéressent. Le formatage du texte en alinéas comportant des sous-titres et des listes à puces facilite ce "balayage".

On peut aussi écrire en gras ou en couleur les expressions à retenir.

! Ne multipliez pas les polices pour une même présentation : une pour le titre, une pour les phrases clés, éventuellement une pour les légendes des illustrations suffisent.

Les tableaux

Les tableaux sont du texte mis en forme pour permettre d'établir des correspondances et des confrontations selon une double entrée, par lignes et colonnes. Négliger la contrainte de lisibilité empêche toute exploitation du tableau.

L'insertion d'un tableau Excel ou Word est possible et facile à réaliser, puisque PowerPoint fait partie de la suite bureautique MS Office, mais le tableau peut rarement être exploité tel quel : il doit être adapté à la lecture sur écran.

Pour ne pas trop diminuer la taille des caractères, il vaut mieux se limiter à 4 ou 5 colonnes et 4 ou 5 lignes par diapositive. Fractionnez les tableaux qui comportent plus de 25 éléments en plusieurs petits tableaux, suivant la logique de l'analyse à faire.

! Attention : il ne suffit pas de fractionner par groupes de lignes ou par groupes de colonnes, des éléments à confronter pouvant alors se retrouver sur deux diapositives différentes.

Les modèles de présentation

Le logiciel PowerPoint propose des modèles qui permettent une présentation cohérente.
Vous pouvez les personnaliser, en changeant les couleurs et en y intégrant des images (logo, illustration). Les plus expérimentés créeront des masques pour uniformiser l'aspect général de leur présentation.

La tendance actuelle est aux modèles simples, sans surcharge.

	arrière-plan uni, de préférence clair.
	police sans empattement, contrastant fortement avec l'arrière-plan.
	pas d'effets de transition ni d'animations qui ralentissent la navigation et distraient l'attention.

A éviter :

!	les motifs qui perturbent la lecture du texte (lignes, dessins, sauf en filigrane très léger), les textures très colorées (marbre vert, granité marron).
!	les associations de couleurs peu lisibles telles que jaune-blanc, rouge-bleu.
!	les bruitages (machine à écrire) et l'apparition lettre par lettre, particulièrement énervants une fois l'effet de surprise passé.