Les valeurs sont des repères moraux acceptés par une société. On peut les considérer comme des valeurs universelles, telles le vrai, le bien, le beau, l’absolu. Mais leur valeur universelle semblerait résulter uniquement de leur généralité : « moyens de persuasion, qui, au point de vue du sociologue, ne sont que cela, purs, sorte d’outils spirituels totalement séparables de la matière qu’ils permettent de façonner […] » ; E. Duprée, in Sociologie générale cité par Perelman et Olbrechts-Titeca, p.102.
On distingue :
Les valeurs concrètes et les valeurs abstraites
Les valeurs concrètes renvoient à des réalités tangibles. : l’Etat, la loi, l’Eglise, le peuple . ce peut être aussi un emblême : le drapeau, la faucille et le marteau, etc.
Les valeurs abstraites semblent admises par tous : le bien, le beau, le bon, le vrai, la nature. Actuellement, de nouvelles valeurs prévalent, en particulier dans les discours politiques : solidarité ; responsabilité ; transparence ; modernité.
Le recours à ces valeurs est généralement refoulé dans les raisonnements d’ordre scientifique. Ce qui n’est pas le cas dans les domaines juridique, politique, philosophique. Le but ? engager l’auditeur à faire certains choix et justifier ceux-ci, les rendre acceptables.
Les proverbes et les maximes
Ils permettent de créer un consensus autour de ce qui s’appelle « la sagesse des nations »
Exemple : « qui va lentement va surement », éloge de la prudence…
Le recours à la notion de normal et de bon sens
Règles totalement vagues ! et procédé d’évitement de tout débat
Exemple : « c’est évident ! Cela tombe sous le sens qu’il ne faut pas avoir peur des idées neuves ! »