Seuls les générateurs de
lithotritie piézoélectriques sont décrits ici.
Ces générateurs sont équipés d'un nombre important de
transducteurs répartis en cercles concentriques sur la face interne d'un segment de
sphère. La fréquence de résonance de ces transducteurs est de 400kHz pour une ouverture
de 40mm. Lorsqu'ils sont soumis à une impulsion électrique brève, ces transducteurs
génèrent une onde de choc qui se focalise au centre de la sphère. (Fig. VIII.1)
Cette onde de choc n'élimine pas les calculs, mais les fragmente
afin de permettre leur évacuation par les voies urinaires. Les lithotriteurs
piézoélectriques ne nécessitent pas ou peu d'anesthésie, contrairement à d'autres
techniques plus invasives comme les générateurs électro-hydrauliques. En contrepartie,
chaque tir enlève une quantité très faible de matière, ce qui impose un nombre de tirs
très important (10 000 tirs en moyenne).
Fig. VIII.1 Générateur de lithotritie
piézo-électrique
D » R = 33cm
tg q = a / D Þ q = 38°
La
lithotritie nécessite la localisation précise du calcul par échographie (ou
radiographie). Dans ce but, la coupole sphérique est ouverte en son centre, permettant le
passage d'une sonde échographique. Cette sonde reste active pendant le traitement et
permet l'alignement permanent du calcul avec le point focal.
La respiration du patient peut faire bouger le calcul avec une
amplitude de 2cm. Au cours d'un traitement la pierre n'est donc pas toujours alignée sur
le point de focal de la tête de tir, ce qui se traduit par une augmentation du nombre de
tirs et des lésions des tissus environnants.
Pour
résoudre ce problème, ont été développés des générateurs piézoélectriques de
lithotritie à focalisation électronique dynamique, basés sur l'utilisation de lignes à
retard, technique utilisée, comme nous l'avons vu précédemment, pour la focalisation
des sondes ultrasonores en échographie.