Elle permet de retenir les points forts de chaque document et de les harmoniser en les restituant tous sous la même forme : linguistique, y compris les schémas, graphiques, dessins, cartes… tout objet visuel qui demande une interprétation linguistique.

Etude des documents selon leur nature

• Dans un texte d’idées (essai, article de presse) : diviser le texte en unités explicatives ou argumentatives à retenir sans trahir le contexte ni l’auteur (voir la ressource « Analyser un énoncé long »).
• Dans un texte de fiction (extrait de roman, de théâtre, de BD) :
  • recentrer l’intérêt sur les problèmes du réel abordés dans les autres documents,
  • observer ce que les comportements des personnages révèlent sur les humains ou sur le lien entre auteur et personnages (un porte-parole ?).
• Dans un poème : retenir
  • les thèmes et idées souvent soulignées par la forme spécifique à la poésie,
  • les sentiments souvent liés au registre employé,
  • mais aucune remarque stylistique.
• Dans un document publicitaire ou iconographique :
  • déceler l’idéologie ou les valeurs sous-tendues par les choix dans l’image et/ou le slogan (rechercher les positions défendues par certains détails du document),
  • résoudre la question du lien entre la problématique générale et l’illustration (utilisation totale ou partielle du document).
• Dans un classement en tableau :
  • opérer une lecture analytique à partir des données horizontales et verticales chiffrées ou codées,
  • ne retenir que les écarts, les évolutions, les comparaisons remarquables ou éléments clés, points de rupture... Ce sont eux qui délivrent du sens.
• Dans un graphique : mettre en évidence informations et tendances fortes révélées par une représentation qui a l’avantage de bien visualiser.