Les équilibres macroéconomiques
Chapitre 1. Macroéconomie / microéconomie
Chapitre 2. Court terme / moyen et long terme
2.1. Les rigidités des prix et des quantités
2.2. Rigidités nominales et rigidités réelles
2.3. Les ajustements de moyen terme
2.4. Conjoncture et structures
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2.2. Rigidités nominales et rigidités réelles

 L'exemple de la formation des salaires dans la section précédente permet d'illustrer la distinction entre rigidités réelles et rigidités nominales.
La plupart des économistes considèrent que les variations du salaire nominal (celui qui est exprimé en monnaie courante par opposition au salaire réel qui est le pouvoir d'achat du salaire) dépendent du taux de chômage et des taux d'inflation passé et actuel.
Si le taux de chômage influence la formation des salaires c'est parce qu'il traduit l'écart entre l'offre et la demande de travail, plus cet écart est grand, plus le taux de chômage est élevé, et moins les salariés peuvent espérer obtenir des augmentations, ils ne sont pas en position de force.
Si le taux d'inflation passé et le taux d'inflation actuel influencent la formation des salaires c'est parce que les salariés intègrent l'inflation dans leurs revendications.
Les rigidités ne concernet pas que le salaire nominal ou réel, elles concernent aussi la formation des prix. Les prix s'ajustent avec retard aux évolutions de l'offre et de la demande des produits.

Si les salaires ne s'ajustent pas complêtement aux tensions du marché du travail (mesurées par le taux de chômage ou par le taux d'emploi) on dit qu'il y a une
rigidité réelle.
Si les prix ne s'ajustent aux tensions observées sur le marché des biens et si les salaires ne s'ajustent pas à l'inflation de la période mais plutôt à l'inflation passée on dit qu'il y a une
rigidité nominale.

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