Les défaillances du marché

Chapitre 1. Les biens collectifs
Chapitre 2. Les effets externes
Chapitre 3. Les dysfonctionnements
3.1. La rigidité des prix
3.2. La rigidité des quantités
3.3. Sans commissaire-priseur
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3.3. Sans commissaire-priseur

Lorsque les offreurs et les demandeurs se rencontrent directement sans qu’un processus de marchandage soit réalisé par un tiers, le prix ne peut pas s’ajuster.
Supposons que les courbes d’offre et de demande se présentent comme sur le graphique ci-dessous.

 1) Si le prix est au niveau A (pA) les demandeurs sont disposés à acheter la quantité Ad et les offreurs à vendre la quantité Ao.
Normalement l’écart devrait entraîner une nouvelle proposition de prix (plus élevée pour attirer de nouvelles offres). En l’absence d’ajustement la quantité échangée est celle proposée par les offreurs soit Ao. On voit qu’une partie seulement de la demande peut-être satisfaite : la demande est contrainte quand le prix est inférieur au prix d’équilibre.


2) Si le prix est au niveau B (pB) les demandeurs sont disposés à acheter la quantité Bd et les offreurs à vendre la quantité Bo.
Normalement l’écart devrait entraîner une nouvelle proposition de prix (moins élevée pour attirer de nouvelles demandes). En l’absence d’ajustement la quantité échangée est celle proposée par les demandeurs soit Bd. On voit qu’une partie seulement de l’offre peut-être satisfaite : l’offre est contrainte quand le prix est inférieur au prix d’équilibre.

Cela revient à dire qu’une partie seulement des courbes d’offre et de demande traduit la relation entre prix et quantités pouvant être effectivement échangées.
Il y a bien équilibre au sens où tous ceux qui veulent vendre ou acheter à un prix donné peuvent le faire mais avec un rationnement pour les offreurs ou les demandeurs en fonction de la position du prix relativement au prix d’équilibre.

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