Les défaillances du marché
Chapitre 1. Les biens collectifs
Chapitre 2. Les effets externes
Chapitre 3. Les dysfonctionnements
3.1. La rigidité des prix
3.2. La rigidité des quantités
3.3. Sans commissaire-priseur
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3.1. La rigidité des prix

Dans les faits, les prix peuvent s’adapter avec retard parce qu’ils résultent d’une négociation institutionnalisée. Les salaires par exemple sont fixés périodiquement dans le cadre de négociations collectives entre salariés et employeurs.

- Les prix de certains produits sont réglementés par les pouvoirs publics.
- Même pour les produits qui ne sont pas soumis à une réglementation il y a souvent des retards dans l’adaptation du prix aux nouvelles conditions du marchés : les prix sont souvent rigides.

Il faut envisager deux situations : le prix est soit supérieur soit inférieur au prix d’équilibre.
Face à l’une ou l’autre de ces situations, les réactions des demandeurs et des offreurs font que l’ajustement se réalise alors par les quantités et qu’un rationnement s’effectue :

- si le prix effectif est plus faible que le prix d’équilibre, la demande est supérieure à l’offre, d’où une situation de pénurie, les acheteurs réduisent alors leur demande : rationnement de la demande,
- si le prix effectif est plus élevé que le prix d’équilibre, l’offre est supérieure à la demande, d’où une situation de surproduction, et dans ce cas, les producteurs ne peuvent pas vendre tous leurs produits : rationnement de l’offre.

Applications : le salaire minimum et le blocage des loyers

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