Les opérations de change donnent lieu à une
confrontation entre des agents souhaitant passer d’une monnaie à une
autre. Ces opérations peuvent donc s’analyser comme des achats ou des
ventes de monnaie nationale contre devises. Ainsi, il y a un marché des
changes, ou plutôt des marchés des changes, sur lesquels les variations
des offres et des demandes de monnaie et devises permettent de
déterminer le prix d’une monnaie dans une autre c'est-à-dire le taux de
change de cette monnaie relativement à l'autre puisqu'un taux de change
exprime le nombre d’unités monétaires d’une économie nationale obtenues
contre une unité monétaire d’une économie étrangère : 1 euro = 1,27
dollars par exemple.
Sur les marchés des changes, le cours des monnaies varie quotidiennement.
L’attitude des autorités monétaires du pays considéré relativement à
cette possibilité de variation prend deux formes principales :
l’indifférence, le contrôle et l’intervention.
- Lorsque les Banques centrales
des deux pays surveillent et garantissent un certain taux de change,
c’est parce que les deux États ont décidé d’être dans un régime de change fixe.
- Dans le cas ou cette garantie n’est pas assurée (indifférence), les deux pays sont dans un régime de change flexible.
La plupart des monnaies sont aujourd'hui dans
un régime de change fixe, avec un ancrage plus ou moins fort vers une
monnaie de référence (par exemple le renminbi - la monnaie chinoise -
est relativement fixe par rapport au dollar). Les monnaies
véritablement flexibles sont rares : l'euro, le dollar, la livre
sterling, le yen, le dollar canadien, le dollar australien, la couronne
suédoise.