Les
échanges de capitaux entre résidents et non résidents représentent des
flux beaucoup plus importants que les flux de biens et services. Ils
traduisent particulièrement bien la mondialisation de l'économie. Les
investissements directs à l'étranger (IDE) sont la partie la plus
visible et la mieux connue parce que les fusions-acquisitions, les
délocalisations, font la une des quotidiens.
Pourtant la
part des opérations à terme, des opérations portant sur des produits
dérivés, est beaucoup plus importante et comme par nature elles sont
spéculatives, elles sont aussi très volatiles (on parlait dans les
années 1970 de "capitaux flottants" ou de "hot money").
Il y a là un risque d'instabilité qui peut se transformer en crise
financière très facilement. C'est pour cette raison que la question de
la régulation de la globalisation financière doit être traitée.