Les
marchés financiers nationaux font l'objet depuis longtemps d'une
organisation capable normalement de bloquer les processus de crise et
de prévenir les engagements déraisonnables. Les règles comptables
imposées aux banques par les accords de Bale II semblaient prévenir les
défaillances des établissements en limitant les engagements sans
contreparties.
La crise a mis en évidence la nécessité d’une meilleure régulation. Le
passage d'une crise financière, à une crise bancaire, puis économique
a conduit les autorités aux États-Unis et ailleurs ensuite à mobiliser
des fonds publics importants pour éviter la faillite de nombreuses
banques. De nouvelles règles ont été adoptées dans le cadre de Bâle III.
Ces interventions publiques justifient la mise en place de
contreparties, sous la forme d’une surveillance renforcée et élargie
des institutions, ou par l'adoption d’un éventail plus large de
contraintes réglementaires.