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Conclusion
Distinction entre salarié et stagiaire, et législation applicable aux
stages :
ZOOM SUR LES STAGES EN ENTREPRISE
La loi du 31 mars 2006 « pour
l’égalité des chances », modifiée en 2009, a réformé le cadre juridique
des stages en entreprise en renforçant la réglementation de ces derniers ;
pour autant, l’étudiant stagiaire n’est
pas lié à son entreprise d’accueil par un contrat de travail.
Champ d’application de la législation
Sont visés les stages intégrés à
un cursus pédagogique (mais pas nécessairement obligatoires dans ce cursus), réalisés par les étudiants des
établissements supérieurs.
Les organismes d’accueil peuvent être
des entreprises privées comme des associations.
A noter que des dispositions
similaires ont été adoptées concernant les stages réalisés dans les
administrations et établissements publics non industriels et commerciaux de
l’Etat (décret du 21 juillet 2009), notamment en ce qui concerne la
gratification mentionnée plus bas. Les collectivités territoriales et administrations
hospitalières ne sont pas concernées.
Attention ! Aucune convention de
stage ne peut être conclue pour remplacer un salarié (absent ou licencié),
pourvoir un poste lié à l’activité permanente de l’entreprise ou un emploi
saisonnier, ou pour faire face à un accroissement temporaire de l’activité de
l’entreprise.
Les
règles applicables
Le
stagiaire garde son statut d’étudiant
S’il doit respecter les règles
internes à l’entreprise, et s’il peut être tenu d’exécuter des tâches de nature
professionnelle, il est là, avant tout, pour apprendre.
Le stagiaire doit être encadré par un
membre de l’entreprise, ainsi que par un enseignant de son établissement.
Une
convention de stage doit être établie entre l’entreprise d’accueil, le
stagiaire et l’établissement d’enseignement
Celle-ci doit mentionner des clauses
obligatoires, parmi lesquelles, par exemple, la définition des activités
confiées au stagiaire, ses conditions d’encadrement, les dates du stage…
La « Charte des étudiants en
entreprise » du 26 avril 2006 est annexée à la convention.
Une
gratification doit être versée dans certains cas
Lorsque le stage a une durée
supérieure à deux mois consécutifs, le stagiaire perçoit une gratification dont
le montant horaire est fixé (à défaut de précisions supplémentaires résultant
d’une convention de branche ou d’un accord professionnel) à 12,5% du plafond
horaire de la sécurité sociale. A titre indicatif (donnée à actualiser), cette
somme était de 417,09 euros mensuels en 2010, pour des semaines de 35 heures.
Lorsque le stage a une durée
inférieure ou égale à deux mois, le versement d’une gratification n’est pas
obligatoire.
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