La création d’une filiale à l’étranger ou une opération de fusion-acquisition représentent un véritable enjeu pour les grandes entreprises ou PME françaises.
Le développement à l’international implique un travail commun mené par une équipe souvent multiculturelle dont les codes du business sont parfois éloignés les uns des autres, d’où la nécessité de recourir à la formation interculturelle.
Explications avec Marion de Vriès, experte chez Sam International.
Les codes propres au fonctionnement des affaires en France ainsi que les codes qui régissent l’entreprise en particulier vont être confrontés à d’autres modes de fonctionnement selon le pays d’implantation.
Cette « confrontation » entre deux modèles aura un impact sur la réussite du développement de l’entreprise à l’étranger. La question que tout dirigeant d’entreprise doit se poser alors est « comment s’organiser ? ». Il s’agit de réunir tous les acteurs concernés autour d’une table pour définir ensemble une stratégie d’action et de redonner au DRH sa place lors d’une telle opération.
« Souvent en France, le DRH n’est pas impliqué, alors que chez les anglo-saxons, il est consulté et participe à l’élaboration de la mission », explique Marion de Vriès.