L'installation dans le pays d'accueil
Chapitre 1. Les institutions dans le pays d'accueil
Chapitre 2. La préparation du retour
2.1. La bonne durée pour une expatriation
2.2. La gestion du retour du salarié dans l'entreprise d'origine
2.3. La valorisation des compétences et savoir-faire après le retour
2.3.1. Pourquoi valoriser ses compétences ?
2.3.2. Comment valoriser ses compétences ?
2.3.3. Quelques exemples de changements positifs
2.4. Le travail à faire
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2.3.1. Pourquoi valoriser ses compétences ?

L’expatrié a envie que ses nouvelles compétences soient reconnues dans
ses nouvelles fonctions.


En général, les entreprises exploitent peu les compétences acquises à l’étranger, les témoignages allant dans ce sens sont nombreux.

  • « A mon retour, et malgré ma compréhension du fonctionnement des filiales suite à un poste régional en Asie, ma direction en France gardait une vision réduite des problématiques et ne prenait pas en compte le discernement que j’avais acquis lors de mon expérience à l’étranger » nous explique Pierre.
  • Le « retour sur investissement » ne se fait pas tout de suite : « Il faut être patient », explique Patrice de retour à Paris après quatre années en Chine.


L’expatrié de son côté ne semble pas enclin à mettre en avant ses nouvelles compétences dans sa propre entreprise. Il le fait généralement plus naturellement et avec plus d’assurance devant un chasseur de tête.
Cependant pourquoi ne pas convaincre dans sa propre société en valorisant ses nouvelles compétences, en expliquant et étayant son discours afin d'utiliser son expérience « overseas » comme un tremplin professionnel. L'expatriation devient alors un « accélérateur » de réussite personnelle et professionnelle.

Le conjoint, quant à lui, ne prend pas toujours conscience de la valeur ajoutée de l'expatriation dans sa vie professionnelle et/ou personnelle. Cependant il a lui aussi une carte à jouer dans la valorisation de son expatriation. Il doit souvent faire face à des idées reçues vis-à-vis du temps passé à l'étranger.
Caroline après 7 années d’expatriation en Amérique du Sud fut surprise du scepticisme des recruteurs vis-à-vis de son interruption professionnelle. Pourtant, très active durant cette période, elle n’avait pas l’impression d’avoir perdu son temps.

Valoriser les compétences acquises permet indéniablement
d'être plus armé lors d’un retour.


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