Parler ou écrire
Chapitre 1. Nous définissons
Chapitre 2. Vous vous testez
Chapitre 3. Nous vous conseillons / Méthode
3.1. Qu'est ce qu'un bon oral ?
3.1.1. Votre préparation
3.1.2. Votre prestation
3.1.3. Les questions
3.2. Qu'est ce qu'un bon écrit ?
Chapitre 4. Vous vous exercez
Chapitre 5. Vous retenez
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3.1.3. Les questions

 
method
Méthode - Qu'est-ce qu'un bon oral ?
Les questions - nul(le) n’y échappe !
groupe
 
 
Savoir les écouter pour distinguer 2 grandes catégories :
Les questions objectives :
Les questions objectives sont une quête d’informations de votre interlocuteur qui cherche des précisions sur votre travail et vous pousse à approfondir ce que vous avez avancé.
Les questions subjectives :
Les questions subjectives comportent de manière plus ou moins explicites des jugements, des opinions, des appréciations. Attention au ton de votre interlocuteur quand il dit « Cette partie a dû vous donner beaucoup de travail ! » Le pense-t-il ou se moque-t-il ? L’ironie est inscrite dans le contexte non dans le lexique. C’est le moment d’honnêteté avec vous-même : avez-vous approfondi ou bâclé cette partie ? Vous le savez, et lui, que voit-il ?… Excusez-vous ou défendez-vous… A vous de jouer !
Les questions objectives
plus
 
Les questions subjectives
plus
 
Nuances ...
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Méthode - Qu'est-ce qu'un bon oral ?
Les questions - nul(le) n’y échappe !
groupe
 
 
Parmi ces questions, on peut nuancer en : reverse Revenir ...
Les questions de connaissance :
Elles suscitent des précisions ou explications sur un point trop peu développé = les plus courantes en soutenance ; elles sont souvent ouvertes : « quelles sont les valeurs prioritaires dans ce contexte ? »
Les questions orientées :
Elles induisent leur réponse.
Ex : « êtes-vous satisfait de ce travail ? » = réponse fermée (oui ou non)
Par l’emploi d’un adverbe, elle devient « êtes-vous totalement satisfait de ce travail ? » implique une restriction ou une négation.
Les questions de controverse :
Elles ont pour but de faire réagir. Un peu agressives, elles remettent en cause des affirmations antérieures. « Vous avez dit… Mais ne peut-on affirmer le contraire ?»
Les questions-relais :
Elles reprennent un mot pour relancer la discussion, ou inciter à approfondir.
« J’ai trouvé cette solution inopérante…
- en quoi inopérante ?»
Les contre-questions :
Elles renvoient la question à l’interlocuteur pour esquiver et ce n’est pas souhaitable. Incorrect.
« Que pensez-vous de… ?
- ne faudrait-il pas poser la question au chef du service concerné ?»
Les questions-pièges :
Elles comportent une ambigüité avec des présupposés ou des sous-entendus qui font partie des implications.
On parle beaucoup des pièges tendus aux étudiants, on parle peu des aides souvent offertes aux étudiants par les membres du jury. C’est dommage !
Soyez attentifs aux « perches » qu’on vous tend !
Questions de connaissance
plus
 
Questions orientées
plus
 
Questions de controverse
plus
 
Questions-relais
plus
 
Contre-questions :
plus
 
Questions-pièges
plus
 
On peut considérer qu’une prestation orale réussie aura le pouvoir de convaincre son auditoire par sa maîtrise du sujet et la force de sa défense.
Ces conseils généraux permettent lors d’une intervention orale d’avoir quelques bons réflexes pour agir au mieux.
Car nous sommes bien d’accord ? Parler, c’est agir !!
 
 
 
 
 
 
 
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