Il existe une fascination vis-à-vis des nouvelles technologies partagée par beaucoup d'enseignants et d'étudiants. Cette fascination se manifeste dans le pouvoir qu'auraient ces objets de faciliter la transmission et l'acquisition des connaissances par l'interactivité.
Dans quelle mesure cette fascination se justifie-t-elle ?
 

La fascination devant les NTIC est en partie justifiée mais la méfiance également. Certes les nouveaux outils numériques ont une puissance incontestable mais la prudence exige que le réel demeure présent dans les apprentissages structurants avant ou en même temps que le virtuel. D'autre part, si on dépasse les apparences pour comprendre les mécanismes et les valeurs en jeu, on peut aller jusqu'à voir derrière l'interactivité un danger de manipulation des utilisateurs.
 
Et si nous soulignons l'indispensable formation à la réflexion personnelle, c'est aussi en pensant aux risques de manipulation de l'outil par des intelligences mal intentionnées comme en témoigne parfois l'actualité.

Aujourd'hui la population de la planète entière dans sa grande majorité utilise tous les supports numériques constamment améliorés : ordinateur, smartphone, tablette... Dans leurs applications pédagogiques, ces nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) font naître une vraie fascination des parties prenantes qui voient en elles un pouvoir quasi magique de faciliter la transmission et l'acquisition des connaissances grâce à l'interactivité. Faut-il accepter ou nuancer cette attitude exclusive ?
 
Nous examinerons d'abord ce qui fait la force de ces outils numériques puis nous rappellerons l'intérêt d'autres outils pédagogiques plus anciens et plus concrets dans la perspective de la notion d'interactivité. Dans notre dernière partie nous rétablirons le juste rapport de forces entre l'outil et son utilisateur.