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Chapitre 4 - Vous vous exercez |
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| Exercice - Niveau 3 |
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 Sujet |
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Il existe une fascination vis-à-vis des nouvelles technologies partagée par beaucoup d'enseignants et d'étudiants. Cette fascination se manifeste dans le pouvoir qu'auraient ces objets de faciliter la transmission et l'acquisition des connaissances par l'interactivité.
Dans quelle mesure cette fascination se justifie-t-elle ?
Analyse du sujet
Il existe une fascination vis-à-vis des nouvelles technologies partagée par beaucoup d'enseignants et d'étudiants. Cette fascination se manifeste dans le pouvoir qu'auraient ces objets de faciliter la transmission et l'acquisition des connaissances par l'interactivité.
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Fascination :
que l'on peut comprendre comme une forte attirance. Nous notons que ce terme est répété trois fois.
Des nouvelles technologies :
outils issus des dernières recherches en Information
et Communication (communément appelés NTIC) :
INTERNET sur PC, téléphones portables et leurs nombreuses applications, tablettes...
C'est le THEME du sujet.
beaucoup d'enseignants et d'étudiants... la transmission et l'acquisitionLes termes correspondent deux à deux : enseignants / transmission et étudiants / acquisition sur la question des connaissances.
 champ lexical du cadre pédagogique ;
C'est le CORRELAT qui restreint la réflexion sur les nouvelles technologies au seul cadre de l'apprentissage. Il ne faudra pas sortir de cette orientation.
Leur pouvoir : faciliter ... par l'interactivité : Il s'agit du fondement de cette fascination, c'est le concept de liaison. pouvoir : la fascination s'expliquerait par une sorte de magie propre à ces outils ; apprendre deviendrait facile. Interactivité : action réciproque entre l'objet et son utilisateur. Intéressant : terme nouveau ? concept nouveau ? aide ou obstacle ? à voir.
S'articule avec le concept de liaison.
connaissances par l'interactivité :
S'articule avec le concept de liaison.
Dans quelle mesure ... se justifie-t-elle ? :
Il s'agit de la question posée : dans quelle mesure cette fascination se justifie-t-elle ? Incitation à nuancer cette attitude largement "partagée".
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Reformulation du sujet
Enseigner et apprendre est-il plus facile qu'autrefois grâce aux nouvelles technologies (NTIC) ? Les intéressés le pensent et soulignent le rôle magique de l'interactivité dans l'apprentissage mais dans quelle mesure celle-ci justifie-t-elle une telle séduction ?
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Plan analytique :
1 - Les NTIC : deux versants d'un même échange pédagogique.
De formidables outils de transmission et d'acquisition des connaissances :
1.1 - Transmission/passation/diffusion par les enseignants présents ou en ligne :
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Un moyen :
interactif certes et pédagogique : partage des mêmes données sur écran individuel personnalisé et mobilisation de tous autour d'une même question, d'une même recherche pour la résoudre ;
attractif : outil plus complet que le tableau ou de simples transparents ;
riche: nombreux liens, schématisations, illustrations, références...
étendu : utilisation de documents autrefois inaccessibles car très éloignés dans l'espace (bibliothèques étrangères), dans le temps (archives) et de par le niveau (articles très spécialisés) ;
efficace : familiarisation indispensable avec des outils présents dans tous les secteurs d'activité.
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1.2 - Acquisition de connaissances (savoirs et savoir-faire) facilitée pour les étudiants car :
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ludique : même outil que pour les jeux, d'où assimilation de l'apprentissage au jeu ;
riche et étendue : recherches personnelles complémentaires et libres comme y incite l'enseignant ;
formatrice : présentation de productions plus complexes ;
créatrice d'un sentiment d'autonomie ;
sécurisante : certitude de se préparer aux outils présents dans la vie active.
Transition :
Indéniablement les NTIC sont des supports performants pour enseigner comme pour apprendre et pour ces raisons ils fascinent. Ils ont d'ailleurs pénétré toutes les disciplines et tous les niveaux de l'enseignement. On peut cependant manifester quelques réticences et s'interroger sur le pouvoir presque magique que tous leur accordent : suppriment-ils tout effort personnel ? L'interactivité est-elle si nouvelle ? Que dit-on ici de la réflexion personnelle ? En somme n'est-on pas aveuglé par une terminologie trompeuse ?
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2 - Avant l'invention des NTIC, existence d'autres outils pédagogiques encore fiables actuellement.
2.1 - Des outils concrets pour les premiers apprentissages :
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le besoin d'objets tactiles: livres, crayons, feutres, papier, carton, tableau, craie... pour un développement de l'habileté manuelle, graphique, physique... du tout-petit ;
la nécessité de découvrir les ouvrages de base en primaire et collège : dictionnaire, grammaire, encyclopédie, tables de calcul, transparents en biologie ou en géologie, tous adaptés à l'âge mais présents sur les tables de travail avant la phase de consultation sur PC.
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2.2 - L'interactivité : une notion ancienne sous un mot nouveau (1980 !) à tous niveaux
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un fondement pérenne dans toute pédagogie : au delà du cours magistral, un dialogue continu entre enseignant et apprenant dès l'école primaire ;
l'écrit même est un échange : exercices, corrigés, appréciations, notes... une forme de communication pour consolider les apprentissages ;
des oraux développés : part croissante dans les classes, travaux de groupes, cours de soutien personnalisés...
entretiens étudiant/directeur de mémoire ou de thèse pour orienter le travail...
Par ailleurs, l'interactivité due aux nouvelles technologies n'est pas totale non plus. Des contraintes à gérer : le logiciel tient compte des données fournies par l'utilisateur et inversement l'utilisateur est contraint de se soumettre aux seules propositions du logiciel.
Transition :
Les NTIC sont utilisées avec profit en maternelle et primaire, elles s'ajoutent aux objets traditionnels mais ne s'y substituent pas. L'enfant doit être confronté au réel (par exemple exercices de tris et manipulations). L'adolescent et l'étudiant plus tard se structurent encore grâce aux échanges entre pairs et avec les adultes. La technologie reste un outil intéressant mais la relation interpersonnelle demeure essentielle.
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3 - Alliance idéale entre NTIC et développement de la personne.
3.1 - Une puissance séduisante :
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NTIC de plus en plus performantes et de plus en plus accessibles grâce aux derniers logiciels ;
comparaison courante des détracteurs entre "zapper devant la télévision" et "surfer sur internet". Mais comparaison fausse : la tv, média passif pour spectateurs sous contrôle, l'ordinateur, média interactif pour utilisateurs en quête de résultats ;
spécificité d'un ordinateur : le seul outil complet qui possède à la fois un contenu et une capacité d'opérateur, donc un acteur face à des données.
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3.2 - MAIS indispensable affirmation de la primauté de la personne sur la machine
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quelle part accorder aux NTIC dans l'acquisition des méthodes ?
aptitude à chercher les données précises grâce à la maîtrise du lexique pour ne pas être perdu sous un million de résultats ;
capacité à organiser les données collectées par le développement de la réflexion personnelle et une sélection pertinente ;
certes une quête de résultats sur les informations à collecter mais quels résultats d'apprentissage en termes pédagogiques ? Aucune réponse sérieuse après enquête.
Transition :
Les réticences des détracteurs s'expliquent par une utilisation parfois systématique de la technologie pour elle-même. Or nouveau et différent signifie-t-il toujours mieux ? De belles images et des schémas gratuits ne masquent pas longtemps une absence de raisonnement. Ne perdons pas de vue qu'avant internet, des hommes munis d'un papier et d'un crayon ont conçu des oeuvres récompensées par des prix Nobel. Les NTIC ne sont que des outils et la fascination qu'elles exercent sur des passionnés doit être modérée par ces remarques. L'outil n'est rien sans l'intelligence et le savoir-faire de celui qui l'utilise.
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