Introduire, conclure, relier

Introduction, conclusion et transitions sont essentielles.
Quand les rédiger ?

Les transitions :

L'introduction et la conclusion :

Conclusion et introduction sont rédigées après le plan. A la fin ! Quand les grandes lignes du plan sont déterminées, que le point de vue personnel a été étayé par la cohérence de l’argumentation, il reste à consolider l’ensemble par des éléments de cohésion : tel est le rôle des phases majeures que constituent la conclusion et l’introduction.

	Cliquez sur les icones pour faire apparaitre les commentaires. La conclusion comprend deux étapes délicates : Un bilan du raisonnement global en ses diverses étapes qui souligne la réponse proposée ; il ne doit pas être confondu avec la synthèse d’un plan dialectique, 3ème partie autonome et constructive ; Une ouverture qui offre un prolongement à la problématique : elle embarrasse souvent et ne doit pas sauter « du coq à l’âne » ! Dans votre conclusion, vous pouvez encore vous corriger (rattraper un oubli, nuancer une appréciation trop marquée..). Vous laissez votre interlocuteur sur ces derniers mots, il faut les choisir. Il faut donc rédiger votre conclusion en toute concentration dans la foulée du plan. Il est très imprudent de la composer à la hâte dans les dernières minutes avant de rendre votre copie. L’introduction se compose de trois temps : La justification du sujet ou la réponse à la question « dans quelle mesure une telle interrogation est-elle valide ? » ; La reformulation de la problématique pour en prouver la bonne compréhension ; L’annonce du plan qui va suivre. Rédiger l’introduction après le plan vous facilite le travail : vous savez désormais où vous allez, vous pouvez l’annoncer. Dès votre introduction, vous donnez à votre lecteur ou auditeur une première impression qui laisse des traces. Attention : Le gros défaut d’une introduction : répondre tout de suite à la problématique !
La conclusion :



L'introduction :

Schéma récapitulatif :

Une petite analogie qui donne à penser :

La pragmatique

qui s’intéresse aux conversations entre locuteurs les découpe en séquences minimales inévitables qui rappellent nos trois verbes :

Une ouverture (salutations et marques de politesse) ;

Le dialogue-même ;

La clôture (salutations).

Ces phases d’ouverture et de clôture ont le plus souvent disparu de nos nouveaux échanges oraux ou par SMS ou par courriels.
Qu’en déduire ? A vous d’y apporter votre réponse !
Qu'a-t-on à y gagner ? De l'efficacité ? De la rapidité ?
Qu'y perd-on ? Une courtoisie dans la relation ? Ou de l'hypocrisie selon Le Misanthrope de Molière ?

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