Les
politiques structurelles consistent à modifier les institutions
économiques publiques et privées (organisations des marchés – du
travail, des biens et services vers plus ou moins de flexibilité et de
concurrence – processus de décision budgétaire, de décision monétaire,
régime de change, professionnelles, système fiscal…) en vue de rendre
plus efficace l’arbitrage entre instruments pour atteindre les
objectifs assignés aux politiques macroéconomiques, la croissance
permettant le plein emploi (défini par un taux de chômage structurel)
sans tensions inflationnistes et respectant les équilibres des finances
publiques et des échanges extérieurs. Il s'agit donc d'élever le taux de la croissance potentielle et de réduire l'ampleur des fluctuations conjoncturelles.
Le graphique montre que l'écart entre la croissance du PIB effectif et
celle du PIB potentiel (estimé par la Banque de France) est important.
Il montre aussi que la France conserve une croissance potentielle
supérieure à celle de l'ensemble de la zone euro, et que cette
croissance potentielle est même plutôt en augmentation. Il est donc
essentiel d'appliquer les bonnes politiques pour ne pas gâcher cette
réserve de croissance.