Le cours théorique en amphithéâtre est le moyen le plus éprouvé pour transmettre un contenu, soigneusement formalisé et normalisé à des étudiants.
Encore faut-il que lesdits étudiants aient la capacité, d’une part, de prendre des notes à la vitesse du langage parlé (pour ne pas faire perdre le sens du cours) et, d’autre part de l’approfondir.
De même, le cours est conçu pour « structurer » la pensée de l’étudiant. Il ne le dispense en aucun cas d’un travail de recherche et d’approfondissement personnel. Il constitue l’échafaudage de la pensée et de la connaissance juridique.
Nécessaire à la construction de l’édifice, l’échafaudage n’est pas destiné à apparaître grossièrement dans le travail fini … mais il en constitue l’ossature.
CONSEIL : « Se » réciter son cours (soigneusement appris auparavant) AVANT le début de l’épreuve, le « faire défiler » mentalement pour s’assurer de sa maîtrise.
Le droit ne s’improvise pas
ATTENTION : l’étudiant a parfois l’impression que le correcteur lui demande de « réciter bêtement » le cours. Absolument pas !
- mais le vocabulaire utilisé dans le cours est incontournable techniquement !!! Donc, il est plus économique et confortable pour l’étudiant de le reprendre ;
- car cette récitation est nécessaire, incontournable mais en aucun cas suffisante pour obtenir une très bonne note : il est souvent souhaitable d’ajouter une précision technique (à condition, bien sûr, qu’elle soit pertinente, car sinon l’effet est inverse !!!) issue de ses propres recherches personnelles, lors notamment de la préparation des travaux dirigés.
L’élève doit s’approprier le discours du maître. Il doit exclusivement en reprendre la partie nécessaire et suffisante au traitement du sujet qui lui est posé (1.2.2)