Electricité Générale
Chapitre 1. Signaux analogiques et méthodes de calcul
Chapitre 2. Circuits et lois générales
2.1. Diplômes élémentaires, notion d'impédance
2.1.1. Relation tension-courant, Loi d'Ohm
2.1.2. Impédence complexe
2.1.3. Etude d'un dipôle en régime sinusoïdal
2.1.4. Conseils
2.1.5. Résumé du cours
2.1.6. QCM
2.1.7. Exercices
2.2. Puissances électriques
2.3. Analyse des réseaux en régime permanent
2.4. Théorèmes des réseaux
Chapitre 3. Réponse d'un circuit
Page d'accueilTable des matièresNiveau supérieurPage précédenteBas de la pagePage suivanteWebographie du moduleGlossaire du module

2.1.2. Impédence complexe

 

A) Définition

En régime sinusoïdal, l'étude précédente nous montre que les valeurs complexes V associée à la d.d.p et I à l'intensité sont proportionnelles pour les dipôles élémentaires résistance, inductance et condensateur. Le coefficient de proportionnalité Z = V / I est un nombre complexe appelé impédance du dipôle. Cette impédance a pour valeur R pour une résistance, j.L.w pour une inductance et 1/ j.C.w pour un condensateur.

La relation V = Z I implique deux relations complexes :

L'égalité des modules donne la relation sur les valeurs efficaces V = | Z |.I

L'égalité des arguments donne la relation arg V = arg Z + arg I ou arg Z = arg V - arg I

On peut aussi écrire I = V / Z = Y.I en appelant admittance la quantité Y inverse de l'impédance.

Le module de l'impédance s'exprime en ohm et celui de l'admittance en W -1 ou siemens (symbole S).

Si nous mettons l'impédance sous la forme cartésienne Z = R + jX, sa partie réelle est appelée résistance du dipôle et sa partie imaginaire X réactance.

De même pour l'admittance : Y = G + jS ; G est la conductance du dipôle et S la susceptance

B) Association en série de dipôles

http://public.iutenligne.net/electrotechnique/marty/Elec/fichiers/5_Dipoles/Im/Image128.gif

Deux dipôles sont dits associés en série s'ils sont traversés par le même courant (fig.4).

Soit Z et Z' les impédances complexes des dipôles; nous avons V = Z.I et V' = Z'.I ;

la loi des tensions U = V + V' donne U = ( Z + Z') .I; on peut donc remplacer deux dipôles en série par un seul dipôle dont l'impédance Zs est la somme des impédances placées en série.

C) Association en parallèle de dipôles

http://public.iutenligne.net/electrotechnique/marty/Elec/fichiers/5_Dipoles/Im/Image129.gif

Deux dipôles sont dits associés en parallèle s'ils sont soumis à la même d.d.p. (fig.5).

Soit Y et Y' les admittances respectives des deux dipôles; nous avons J = Y.V , J' = Y'.V ; la loi des courants dérivés donne I = J + J' soit I = (Y + Y').V. On peut donc remplacer deux dipôles en parallèle par un seul dipôle dont l'admittance Yp est la somme des admittances des dipôles placés en parallèle.

En raisonnant sur les impédances, nous avons : 1 / Zp = 1 / Z + 1 / Z' = (Z+Z') / Z.Z' soit

Zp = Z.Z' / (Z + Z').

 

D) Déphasage introduit par un dipôle

Si nous raisonnons par la méthode de Fresnel, on associe un vecteur http://public.iutenligne.net/electrotechnique/marty/Elec/fichiers/5_Dipoles/Im/Image123.gifà l'intensité i et un vecteur http://public.iutenligne.net/electrotechnique/marty/Elec/fichiers/5_Dipoles/Im/Image122.gifà la d.d.p. v; le déphasage introduit par le dipôle est l'angle j que fait le vecteur tension par rapport au vecteur courant : j = (i,v)= (http://public.iutenligne.net/electrotechnique/marty/Elec/fichiers/5_Dipoles/Im/Image123.gif,http://public.iutenligne.net/electrotechnique/marty/Elec/fichiers/5_Dipoles/Im/Image122.gif).

Rappelons nous que les vecteurs de Fresnel représentent des grandeurs fonction du temps. Avec le temps, les vecteurs représentés à t = 0 tournent à la vitesse w autour de O. Lorsque le déphasage est positif, la tension est en avance dans cette rotation sur le courant; inversement lorsque j est négatif, la tension est en retard sur le courant.

Si nous raisonnons avec la méthode complexe, le déphasage j est l'argument de l'impédance : j = arg Z = arg V - arg I.

Attention ! ne pas confondre la phase wt + a, ou l'argument avec le déphasage. Le déphasage est toujours compté à partir du courant alors que la phase et l'argument sont comptés à partir d'une origine des temps ou d'un axe réel choisi arbitrairement.

Page d'accueilTable des matièresNiveau supérieurPage précédenteHaut de la pagePage suivanteWebographie du moduleGlossaire du module