
Bandes de
fréquences en télédétection
Longueur d'onde l
|
Nomenclature
OTAN |
Bandes
Radar |
100m |
A
|
0 à 250MHz |
|
10m |
B
|
250 à 500MHz
|
HF
|
3 à 30MHz |
1m |
C
|
0,5 à 1GHz |
VHF
|
30 à 300MHz
|
|
UHF
|
0,3 à 1GHz |
30cm |
D
|
1 à 2GHz |
L
|
1 à 2 GHz |
10cm |
E
|
2 à 3GHz |
S
|
2 à 4GHz |
F |
|
5cm |
G |
4 à 6GHz |
C
|
4 à 8GHz |
H
|
6 à 8GHz |
3cm |
I
|
8 à 10GHZ |
X
|
8 à 12GHz |
2cm |
J
|
10 à 20GHz |
Ku
|
12 à 18GHz |
1cm |
K
|
18 à 27GHZ |
|
K
|
20 à 40GHz |
Ka
|
27 à 40GHz |
Inférieure à 1cm |
L
|
40 à 60GHZ |
V
|
40 à 70GHz |
M
|
60 à 100GHz
|
W
|
70 à 100GHz
|
Deux bandes de fréquences sont
allouées à la radiolocalisation primaire :
2,7GHz < bande S
< 2,9GHz
1,215GHz < bande L < 1,35GHz
Elles correspondent chacune respectivement à des
longueurs d'onde:
lS =
10cm et lL =
23cm
Parce qu'elle est moins sensible aux atténuations
atmosphériques, la bande L s'impose pour la détection longue portée jusqu'à 200NM
(Nautique Mile : 1NM = 1852m).
La bande S est, elle, réservée aux radars d'approche.
La taille des équipements chargés de convertir l'énergie
électrique en rayonnement radar (antenne, joint tournant, guide d'onde, nappe hyper
fréquence) est d'autant plus réduite que la longueur d'onde est courte.
Ainsi, un radar bande L devra être équipé d'un réflecteur
(capteur) de 45m2 alors que son équivalent bande S utilisera un
réflecteur de 15m2. Ce facteur 1/3 se retrouve évidemment sur la masse
des antennes motorisées: 6,5tonnes en bande L contre 2,5tonnes en bande S.
Les infrastructures supportant ces réflecteurs sont elles-mêmes
plus légères en bande S.
D'autre part, les réflexions parasites du faisceau sur le sol,
modifient le diagramme de rayonnement des antennes. Pour minimiser cet effet de sol, la
tour supportant l'antenne doit avoir une hauteur H ³ 100. l.
Soit 23m en bande L contre 10m seulement en bande S.
Le coût du génie civil d'un radar en bande S est donc nettement
moindre que le coût d'un radar bande L. Ainsi, on admet généralement qu'une station
radar bande S, équipements radar compris, coûte de 20 à 30% moins chère qu'une station
bande L.
Ce rapport coût/performances conduit donc la plupart des
utilisateurs à privilégier ce type de radar pour la surveillance des espaces d'approche.
En 1988, seuls les transistors de puissance fonctionnant en bande
L étaient disponibles sur le marché. Huit ans plus tard, en septembre 1996, la
technologie état solide en bande S était disponible. L'équipement le plus moderne aussi
bien en terme d'émetteur qu'en terme de calculateur était proposé par la société
THOMSON qui venait de sortir son premier de série.
Il
s'agissait du STAR2000 : (S-band Terminal Approach Radar).
Un émetteur de ce type, implanté à Toulouse délivre une
puissance de 18kW et est constitué de 16 tiroirs amplificateurs. L'impulsion à amplifier
est distribuée à l'ensemble des tiroirs, qui assurent chacun une amplification égale à
1/16ème de la puissance nominale de l'émetteur.
Les sorties de chaque tiroir sont ensuite re-combinées pour
former l'impulsion finale.
Pour doubler la puissance et repousser la portée à plus de 80NM,
il suffit de doubler le nombre des tiroirs.
Antenne Radar Primaire
