Electromagnétisme
Chapitre 1. Cours
Chapitre 2. Applications
2.1. Champ magnétique d'un fil
2.2. Champ magnétique d'une spire circulaire
2.3. Diamagnétisme
2.4. Paramagnétisme
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2.3. Diamagnétisme

Le diamagnétisme est le fait de tous les atomes. Il résulte de la distorsion du mouvement des électrons suite à l’application d’un champ magnétique extérieur.
cUn électron tourne à la vitesse f autour du noyau de l’atome sur une trajectoire circulaire de rayon r.

  • En absence de champ magnétique extérieur :  l’électron est soumis à la seule force électrostatique attractive exercée par le noyau (on néglige son poids)

Le théorème du centre d’inertie s’écrit :
avec an  l’accélération normale au mouvement de l’électron puisque la force est centripète.

  • On applique un champ magnétique extérieur perpendiculaire au plan de la trajectoire de l’électron

L’électron est soumis en plus à la force magnétique :    eq
Le théorème du centre d’inertie s’écrit :
La force magnétique s’ajoutant à la force électrique, le rayon de la trajectoire restant constant, la vitesse de la particule augmente : e 
On remplace dans (2) e par l’expression (1)

v est très légèrement supérieur à

L’intensité d’un courant est définit comme la charge électrique passant en un endroit du circuit par unité de temps. L’électron tournant autour du noyau correspond à un courant d’intensité I égale à la charge de l’électron multipliée par le nombre de tour effectué par l’électron en une seconde. (Le sens de I est opposé au sens de déplacement des charges négatives)
avec fréquence de rotation de l’électron.
à (expression 3) correspond un courant induit            (d’après 4)
à dv correspond un moment magnétique induit
est donc de même sens que I (cf schéma)
on remplace dans l’expression (5) cf  par son expression (3)



Par définition d’un moment magnétique, mindu s’écrit sous forme vectorielle : .
La direction et le sens de mindu sont donnés par la règle de la main droite que l’on ferme dans le sens de DI, le pouce indiquant la direction et le sens de mindu.
On constate que mindu est opposé au sens de  (cf shéma)
La relation (6) s’écrit donc sous forme vectorielle :
La susceptibilité magnétique définit par  exprimant la réponse d’un milieu matériel à un champ magnétique extérieur a pour expression  

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