En
situation risquée, des marchés du risque doivent permettre de mesurer
le prix du risque. Derrière cette formule un peu compliquée, il y a une
évidence : si un individu craint d'être soumis à un risque et s'il est
capable d'estimer ce risque alors il est prêt à payer pour se protéger.
Le prix traduira la confrontation de son degré d'aversion au risque (sa
fonction de préférence contient une référence au risque) et le coût de
la protection.
L'individu se trouve face à raisonnement classique. Sans assurance son
revenu est maximal quand le risque ne se concrétise pas, il est très
réduit quand le risque se concrétise.
Il suffit que
l'individu accepte de se protéger avec une assurance. Celle-ci peut
couvrir plus ou moins le risque, et son coût est d'autant plus élevé
que le risque est mieux couvert.
Compte tenu du budget de l'individu et du prix de l'assurance, l'arbitrage conduira à une solution optimale pour l'individu.
Des
marchés de l'assurance peuvent ainsi se développer pour toutes les
formes de risques, des accidents de voiture aux variations des taux de
change, des aléas climatiques aux problèmes de santé...
Des
marchés financiers spécialisés dans la couverture des risques occupent
aujourd'hui une place considérable dans les économies développées.
Parfois, l'assurance est rendue
obligatoire (habitation, véhicule, responsabilité civile, pratique
sportive, santé, chômage, vieillesse...), parfois le risque est pris en
charge collectivement même en l'absence d'assurance (catastrophe
naturelle).
Les assurances peuvent relever d'entreprises privées ou d'administrations publiques.