Dans
le cas des biens collectifs purs (parcs publics, défense nationale,
diplomatie...) ou pour les biens et services collectifs mixtes
caractérisés par la rivalité et l’impossibilité d’exclusion (parce
qu’ils sont indivisibles), il n’y a pas de marché possible, donc il n'y
a aucun mécanisme permettant de fixer le prix.
Cependant, si
l’intérêt général nécessite l’existence de ces biens collectifs que le
marché ne peut pas prendre en charge il faut trouver une solution pour
que leur production soit financée.
La
production par les administrations publiques ou des entreprises
publiques, ou encore par des entreprises privées concessionnaires de
cette activité est forcément financée par des prélèvements
obligatoires.
Ce sont les contribuables, qu'ils soient ou non usagers du biens collectifs qui vont financer cette production.
Bien
entendu ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de prix, que la production
doit se faire sans recherche d'efficacité, mais celle-ci ne se mesure
pas par un profit privé. Il faut essayer d'apprécier l'amélioration du
bien-être collectif autorisée par la production du bien collectif.
Les procédures de décision publique utilisent les méthodes de l'analyse
économique comme la rationalisation des choix budgétaire, mais sous la
contrainte des préférences exprimées politiquement par les électeurs.