Automatique : Asservissement et Régulation (AU3)
Chapitre 1. Introduction à l'automatique
Chapitre 2. Bases théoriques et performances
Chapitre 3. Analyse d'une boucle
3.1. Stabilité
3.2. Précision
Chapitre 4. Synthèse d'une boucle
Chapitre 5. Régulation industrielle
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3.2. Précision

 

La précision (en régime permanent) dépend, contrairement à la stabilité, de la nature des signaux de consigne ou de perturbation. Pour donner des résultats, nous utilisons la structure de boucle suivante :


  •  Erreur due à une modification de consigne
Sans perturbation, la fonction de transfert erreur-consigne s’écrit :



Nous pouvons, pour ce système considéré comme stable, appliquer le théorème de la valeur finale :
 .



 En mettant la fonction de transfert sous la forme qui fait apparaître pôles et zéros :
  avec i  le nombre de pôles à l’origine (intégrateurs) et  pour assurer la causalité. Nous posons  avec gain de boucle.


    • Consigne échelon unité ou erreur de position : 




    • Consigne rampe de vitesse unité ou erreur de vitesse :





    •  Consigne rampe en accélération ou erreur d’accélération :





Remarque : Nous ne devons pas oublier deux choses fondamentales. L’erreur quand elle est finie, est le plus souvent inversement proportionnelle au gain de boucle et quand elle est nulle (sans non-linéarité), chaque intégrateur apporte un déphasage de 90° . Un nombre d’intégrateurs important et un gain fort sont deux conditions qui dégradent la stabilité de la boucle.


  •  Erreur due à une perturbation
Avec une consigne nulle, la fonction de transfert erreur-perturbation est :



En suivant la même décomposition que précédemment, nous devons distinguer le nombre de pôles à l’origine contenus dans ( pôles) et (  pôles) mais aussi la répartition du gain respectivement et :
 

    • Perturbation échelon unité







En conclusion la localisation des intégrateurs est bénéfique si ces derniers sont situés en amont de la perturbation. De même, si l’erreur est constante, cette dernière est plus petite si nous augmentons le gain en amont de la perturbation.
 
Conclusion finale : L’automaticien doit résoudre le dilemme stabilité-précision. Un seul paramètre de réglage en l’occurrence le gain k est en général insuffisant, le chapitre suivant débouche sur la synthèse d’une boucle.
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