Effet Doppler: Applications en télédétection (Radar - Sonar - Echographie)
Chapitre 1. Effet Doppler - Eléments Théoriques
Chapitre 2. Radar et aéronautique
Chapitre 3. Radar et volcanologie
Chapitre 4. Radar et météorologie
4.1. La problématique du radar météorologique
4.2. Le réseau ARAMIS
4.3. Le radar Doppler bande S de Mc.Gill
4.4. Les sondeurs atmosphériques ST
Chapitre 5. Le radar Doppler de contrôle de vitesse automobile
Chapitre 6. Le sonar
Chapitre 7. Echographie
Chapitre 8. Les lithotriteurs - Le scanner
Chapitre 9. Propagation sur une ligne de transmission
Chapitre 10. Annexes
Chapitre 11. Exercices
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4.2. Le réseau ARAMIS

(Application Radar à la Météorologie Infra-Synoptique)

Le réseau français quant à lui, est mixte : des radars en bande C au Nord et des radars en bande S dans les régions de l'arc méditerranéen ou bien outre-mer.

La démarche consistant à organiser les radars de Météo-France en un réseau cohérent qui couvre l'ensemble du territoire métropolitain, remonte au milieu des années 1980. La couverture a progressivement été portée à 19 radars en 2002, en même temps qu’ont été construits les premiers systèmes permettant d'assurer la concentration et la diffusion de leurs données. Le territoire métropolitain sera couvert en 2006 par un ensemble constitué de 24 radars du réseau français et de 8 radars des pays voisins.

Répartition des radars météorologiques du réseau Aramis

c3.gif (3049 octets) 

Les radars du réseau Aramis sont de types et d'origines diverses. Les plus anciens sont des radars MELODI (Oméra) en bande S (Nîmes, Grèzes, Bordeaux, et Brest).

Seul le radar de Trappes (Yvelines) a été dopplérisé.

                                                                      wpe26.jpg (6320 octets)

                                                                            Radar MELODI

                                                                                l = 10,7cm

                                                                         Puissance = 700kW

                                                                            Ouverture = 1,8°

wpe2D.jpg (6275 octets)

Radar RODIN

l = 5,2cm

Puissance = 250kW

Ouverture = 1,3°

Le radar MTO2000 (Thomson) de Bollène est quant à lui, le seul radar à exploration volumique. Ce type d'exploration consiste à passer d'un balayage à trois élévations faibles, à un balayage treize élévations comprises entre 0,4° et 18°, ce qui permet d'obtenir la composition des structures verticales des précipitations.

La cohérence de ces radars est assurée par une interface commune, ayant pour fonction de commander le radar, de surveiller son état, de traiter les données et de transmettre les images en un point central. Le logiciel Sycomore a été développé pour concentrer ces données à Toulouse et produire  toutes les quinze minutes une image, de résolution 1,5km x 1,5km, constituée à partir de tous les radars et diffusée aux utilisateurs par satellite.

Les réseaux de surveillance radar les plus critiques, comme le contrôle du trafic de la navigation aérienne, atteignent des taux de fiabilité de 100% grâce à la redondance systématique des systèmes de mesure. Ce type de fonctionnement très coûteux, n'est pour le moment pas envisageable pour les réseaux de radars météorologiques et une panne de radar se traduit par un trou dans l'observation.

Caractéristiques des radars du réseau ARAMIS

c6.gif (7599 octets)

 

 

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