L’exercice précédent vous a proposé des exemples de questions à tirer des deux premières parties. Reprenez-les et retenez les conseils suivants, synthétiques, eux aussi.

Les mots-clés à conserver à l’esprit en permanence :

• appuyez-vous sur les affirmations et les limites posées dans les deux premières parties,
• cherchez systématiquement des idées à l’aide des fameuses questions canoniques : elles font surgir l’essentiel,
• le souci de conciliation des oppositions (une recherche de solution au problème),
• la volonté de dépassement des affirmations antérieures (qui est une tentative d’élargissement propre à souligner l’enjeu de la question posée),
• l’engagement personnel qui manifeste vos qualités (réflexion, jugement, discernement),
• regroupez vos trouvailles en sous-parties, souvent thématiques,
• pensez à progresser vers les points forts de votre réponse.

Pourquoi recourir à cette synthèse ?

• Sans elle pas de définitions, pas de décisions, pas de réponses…
• On reste alors dans le superficiel, on ne s’engage pas.
• On ne sait pas ce qu’on pense, ni ce qu’on veut.

A l’oral comme à l’écrit votre esprit de synthèse prouvera votre discernement car on y voit clairement votre prise de recul sur une problématique pour saisir ses divers aspects simultanément. Une qualité rare et pourtant indispensable à l’université comme dans les réunions de travail.

Comme dans un plan dialectique, vous saurez alors être force de proposition en dépassant ce qui est dit dans un dossier ou un exposé afin de trouver des réponses, des solutions, des éléments de décision…

Elle est constructive, voire créative !