Evaluer : « extraire de la valeur » selon l’étymologie.
Estimer une qualité, une personne, une chose, une action, un projet ou un résultat… à partir d’informations qualitatives ou quantitatives et de critères explicites pertinents.
C’est donc raisonner à partir de repères choisis les plus objectifs possibles du moins dans une démarche universitaire ou professionnelle rigoureuse. 
Mais évaluer c’est aussi :
- Déterminer, délimiter, fixer avec précision : d’où mesurer, souvent par rapport à une attente ou à un objectif défini,
- Apprécier, se rendre compte de la portée, des conséquences, du devenir d’un acte, d’un choix : d’où sélectionner,
- Conjecturer, faire l’estimation d’une quantité ou d’une durée (pas toujours vérifiable) : d’où aider à prendre des décisions.
Evaluer aujourd’hui dans le présent, c’est porter un jugement sur l’accompli, sur le passé et tout aussi bien sur les conditions qui orientent le futur.
Evaluer, c’est donc prendre du recul et établir des liens porteurs de sens dans une évolution.
Parce qu’on ne peut se contenter d’évaluer intuitivement et instinctivement, on peut dire alors :
évaluer :
- c’est raisonner et comprendre,
- c’est éclairer une action pour prendre la bonne décision avec de bonnes raisons.
Des mots de la même famille intéressants pour comprendre les enjeux d’une juste évaluation :
- Sous-évaluer : sous-estimer, minimiser (peut conduire à des pertes)
- Surévaluer : surestimer, majorer (peut conduire à des déceptions).
Dans les deux cas, l’évaluation est défectueuse.
