Le DECIBEL en ELECTRONIQUE
Chapitre 1. Introduction
Chapitre 2. Du bon usage du DECIBEL en électronique
2.1. Représentation d’un rapport de puissance Gp
2.2. Représentation d’un rapport de niveaux de tension Gv ou de courant Gi
2.3. Comparaison Gp Gv et Gi
Chapitre 3. Les pièges du DECIBEL
Chapitre 4. Expression des grandeurs de références
Chapitre 5. Les références usuelles en électronique
Chapitre 6. Problème inverse
Chapitre 7. Les équivalences puissance tension
Chapitre 8. Les équivalences puissance tension exprimées en DECIBEL
Chapitre 9. Généralisation de ces équivalences
Chapitre 10. Quand faut-il repasser en linéaire ?
Chapitre 11. Le DECIBEL apparaît quand même en numérique
Chapitre 12. Le dB sans PC ni calculatrice avec un peu de réflexion
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2.3. Comparaison Gp Gv et Gi

            Grâce à cet artifice, outre l'avantage d'avoir une représentation du rapport plus dilatée, apparaît celui, énorme, que pour un système électronique donné les quantités GP, Gv et Gi  sont  égales (exclusivement dans le cas où les résistances d'entrée et de sortie dans lesquelles PS et Pe sont dissipées sont égales). En effet :


     (2-3)

On établit la même relation d'égalité entre GP et Gi et  évidemment entre Gv et Gi. Cette observation est particulièrement intéressante dans le domaine des moyennes et hautes fréquences où l’identité des résistances d'entrée et de sortie des fonctions est en général assurée (notion d'adaptation d'impédance) : un amplificateur, par exemple, aura son gain en puissance et son gain en tension exprimés par la même quantité en décibel. Autrement dit on pourra additionner les coefficients de transmission, exprimés en dB, d'une suite de fonctions et décider seulement à la fin de l'évaluation que l'on désire connaître un rapport de  puissance, de tension, voire de courant. 

            Par contre dès que la notion d'adaptation d'impédance disparaît il vaut mieux utiliser les notions de tension d’entrée et de tension de sortie. C’est ainsi que, dans le domaine des amplificateurs opérationnels, la notion de gain en puissance n'a généralement pas d'intérêt. Dans ce cas en effet l'équivalence GPdB-GVdB disparaît complètement vu la différence des résistances d'entrée et de sortie des fonctions.

            Notons pour finir cette introduction que :

-         0dB correspond à une fonction ayant un coefficient de 1 (ce qui est évident si on remarque que le zéro est l'élément neutre de l'addition comme le 1, celui de la multiplication).

 -         les amplifications sont représentées par des nombres positifs

-         les affaiblissements sont représentés par des nombres négatifs

-         un gain de 10 (coefficient 10) et une atténuation de 10 (coefficient 0,1) sont représentés par deux quantités de signe opposé mais de modules égaux. 

-         à titre anecdotique, le décibel, qui est en principe le dixième du Bel est une référence à part entière puisque selon les cas il est défini par 10 log10 (cas des puissances) ou 20 log10 (cas des tensions et des courants par exemple) pour homogénéiser les valeurs numériques.

 

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