En étudiant comment la transformation de l'épargne est opérée les principaux réseaux de collecte de l'épargne ont déjà été évoqués.
Le revenu que les ménages ne consomment pas constitue leur épargne et celle-ci peut prendre deux formes :
- lépargne non financière qui correspond à la FBCF des ménages cest-à-dire essentiellement les achats de logements (investissements immobiliers)
- lépargne financière qui peut à son tour prendre deux formes
- les placements financiers : comptes rémunérés par les banques ou les institutions financières, achats de titres financiers (actions, obligations...), sosucription d'assurance vie et de parts de fonds de pension ou d'organisme de placement collectif en valeurs mobilières
- la monnaie conservée qui constitue ce que les économistes appellent la "thésaurisation" (monnaie non placée).
Ici on s'en tiendra à l'idée simple suivante : la collecte de l'épargne est une forme d'intermédiation. On pourrait pourtant considérer que lorsque les sociétés font un appel public à l'épargne par émission de titres (actions, obligations et autres titres financiers) elles "collectent" aussi une épargne. Le choix retenu dans cette section se justifie par une préoccupation importante : faire apparaître le lien entre collecte de l'épargne et intermédiaires financiers.
Les ménages considèrent souvent que la monnaie qu'ils détiennent sur leur compte courant (non rémunérés), ou sur des livrets ou des comptes de dépôts à terme (rémunérés) se distingue des autres placements financiers par l'absence totale de risque.
Neuf ménages sur dix disposent dun patrimoine financier, sous forme dépargne liquide (livrets dépargne) ou dépargne plus longue (épargne-logement, assurance-vie, épargneretraite, valeurs mobilières).
Graphique montrant le taux de détention d'actifs financiers par les ménages en 2004 (source INSEE première n°984 septembre 2004).