Par souci d’harmonisation, la commission européenne a  défini, pour l’ensemble des membres de l’Union Européenne, les effectifs et  seuils financiers qui sont entrés  en  vigueur le 1er janvier 2005 :
  -  la G.E (Grande Entreprise avec plus  de 5 000 salariés),
-   l’ E.T.I (Entreprise à  Taille Intermédiaire avec 250 à 5 000 salariés),
-  la M.E (Moyenne Entreprise  de 50 à 249 salariés),
-  la P.E (Petite Entreprise de  10 à 49 salariés et avec des plafonds au niveau du chiffre d’affaires et du  total du bilan),
-  la T.P.E (Très Petite  Entreprise avec au maximum 9 salariés et également des plafonds concernant  chiffre d’affaires et total du bilan).
 
 
Jusqu’à la fin des  trente glorieuses, la grande entreprise avait une place prédominante. A partir  de 1975 (1er choc pétrolier fin 1973), les PME ont pris un rôle  croissant dans l’économie nationale.
En France, actuellement , on compte environ 2  930000 entreprises:
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    95  °/° sont des micro ou T.P.E, 
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     4 °/° sont des P.E, 
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    8 °/° sont des M.E, 
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     0,2 °/° ont  plus de 249 salariés. 
 Voir le tableau donnant la répartition des entreprises selon le salarié et l'activité  
Dans les pays industrialisés, les reprises économiques  sont expliquées avant tout par une accélération des créations de PME,  lesquelles participent fortement aux créations d’emplois et à la diminution du  chômage. Ce phénomène est amplifié par la tendance des grandes entreprises à  « externaliser » de nombreuses activités réalisées jusqu’ici en  interne.
 
Il faut souligner que les entreprises retardent le  franchissement de certains seuils d’effectif qui alourdissent les obligations  de l’entreprise.
Ex :     
  -  + de 10 salariés  Þ élection d’un  délégué du personnel,
- + de 50 salariés Þ création d’un comité d’entreprise et d’un  comité d’hygiène et de sécurité.
On parle  d’effet de seuil.