Avec l’EURO, depuis le 1er janvier 2002, les problèmes de conversion des monnaies nationales pour les échanges commerciaux à l’intérieur de l’Union Européenne ont disparu, d’où une simplification comptable et aussi fiscale pour les entreprises réalisant des opérations à l’intérieur des frontières européennes.
Cependant, ces problèmes de conversion demeurent pour les échanges avec les pays tiers, hors des limites de l’Union Européenne : conversion des créances et des dettes exprimées en euros par rapport au dollar, au yen par exemple.
A la date de l’inventaire, afin de respecter les principes généraux définis par le Plan Comptable Général, dont le principe de l’image fidèle, il est nécessaire d’évaluer avec exactitude, les créances et les dettes exprimées en monnaies étrangères, selon les cours des devises au jour de la clôture des comptes.
Se pose le problème de la conversion des devises en fonction des cours de change par rapport à l’unité monétaire européenne : l’euro. La variation du cours des devises peut faire varier la valeur des créances et des dettes d’où l’apparition d’un risque de change.
Ainsi, à la clôture de l’exercice peuvent apparaître :
- des gains latents de change,
- des pertes latentes de change.
Il n’est pas possible de compenser les pertes et gains de change latents selon le principe de « non-compensation ».
Les pertes latentes conduiront logiquement, par respect du principe de prudence, à l’enregistrement d’une dotation aux provisions pour risques à caractère financier.
Au moment des encaissements des créances et des règlements des dettes seront constatés soit :
- des gains réels de change, comptabilisés dans les produits financiers,
- des pertes réelles de change, comptabilisées en charges financières, sans compensation.