l'ISF (impôt de solidarité sur la fortune)
Chapitre 1. champ d'application
1.1. Les personnes imposables à l’ISF
1.2. Les biens imposés
1.3. Les biens exonérés
Chapitre 2. Calcul et paiement de l'ISF
Chapitre 3. Exercice
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1.3. Les biens exonérés

 

Les biens exonérés sont :

• Les objets d’antiquité, d’art ou de collection

• Les droits de propriété industrielle, littéraire ou artistique

• Les bois, forêts à concurrence de 75 % de leur valeur

• Les valeurs de capitalisation de rentes viagères assimilables à des pensions de retraite (sous conditions : régularité de versement, durée de cotisation minimale)

• Les placements financiers des non résidents

• Les titres reçus lors de la souscription au capital d’une PME dont le siège est en France ou dans un des pays de l’Union Européenne

Les biens professionnels : il s’agit des biens affectés à l’exercice d’une activité professionnelle qu’elle soit industrielle, commerciale, agricole ou libérale. On parle aussi d’outil de travail.

 

Conditions générales d’exonération des biens professionnels :

• Les biens doivent être utilisés dans le cadre d'une profession industrielle, commerciale, artisanale ou libérale
• L’activité doit être exercée par le propriétaire des biens ou son conjoint, et doit être sa profession principale
• Les biens doivent être nécessaires à l'exercice de cette profession

Conditions d’exonération des parts ou actions de sociétés :
Pour bénéficier de l’exonération des parts l’activité de la société doit toujours être industrielle, commerciale, artisanale ou libérale. Les conditions dépendent ensuite des conditions d’imposition de la société :

Pour les sociétés de personne non soumises à l’impôt sur les sociétés (SNC, EURL) les parts détenues sont exonérées.

Pour les parts de sociétés soumises à l’impôt sur les sociétés les conditions suivantes doivent être remplies :

• Il faut exercer des fonctions de direction
• Il faut détenir au moins 25 % du capital de la société directement ou indirectement (via la famille ou une autre société). Ce seuil peut ne pas être respecté si les parts détenues représentent plus de 50 % de la valeur brute du patrimoine du redevable. De même les actionnaires minoritaires détenant moins de 25 % des parts d’une société mais s’engageant dans un accord collectif de conservation des parts bénéficient d’une exonération à hauteur de 50 % de la valeur des parts (sous certaines conditions).
• Il faut avoir une rémunération de la société qui représente plus de la moitié des revenus professionnels

 

 

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