1 - Interculturalité et mondialisation incitent à la prudence en termes de culture : |
Interculturalité,mondialisation et prudence sont trois mots que l'on peut approfondir, cela a un intérêt dans une démarche analytique. Ici, la notion de culture est devenue floue.
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1.1- Le métissage culturel accéléré des populations et donc des mœurs et des croyances qui se déplacent avec elles. |
Conséquences / Exemples :
plus de ciment social unique comme autrefois en raison de pratiques sociales et religieuses décalées ;
difficultés d’adaptation aux mêmes règles de conduite ;
tensions dans des quartiers à mixité culturelle.
L’interculturalité induit une perte de repères et donc une difficile définition de la culture.
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1.2 - La mondialisation peut signifier l'uniformisation donc l'effacement des spécificités culturelles. |
interconnexion entre les grands organes internationaux de presse : uniformisation des modes de pensée (interprétation de la crise) ;
opérations nationales pour tous nous émouvoir au même moment devant les mêmes événements (Téléthon, JO, élections…) ;
standardisation de l’apparence : ex des jean’s dans tous les pays, à tout âge et dans toutes les classes sociales.
 Transition :
Perte de repères et uniformisation en tous genres nous poussent à essayer de réagir et "d’abord" en prenant le temps de la définition de la notion centrale de « culture ». On peut comprendre ce conseil comme une nécessaire précaution.
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1.3 - Besoin de redéfinition personnelle ? Chacun est-il concerné ? |
 Se cultive-t-on ? On ne peut y échapper.
Par héritage : rôle du milieu familial qui transmet des habitudes ;
Par imprégnation : au sein du milieu scolaire d’abord et social ensuite ;
Par choix : selon ses aptitudes et ses goûts chacun opte pour des apprentissages et des orientations assumées.
 A quoi ça sert ?
Permettre le développement du goût et du jugement de l’être cultivé, donc à s’affirmer ;
Faire progresser les connaissances, les comportements, les techniques, les échanges, les organisations sociales ;
Prôner des valeurs et des normes humanistes  civilisation ( vs nature) ;
Souder ceux qui les partagent.
 Transition :
Toute tentative de redéfinition personnelle nous conduit à ce bilan : voilà à quoi ça sert et nous avons tous une culture, quelle qu’elle soit. Mais il faut sans doute écarter toute conception hiérarchique de la culture ou des cultures.
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2 - En somme LA culture ou LES cultures ?
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2.1 - LA culture : une conception fondée sur des stéréotypes |
du clerc : connaissance des textes religieux & capacité à juger de la conformité des croyances ;
du savant : connaissance du monde physique (planète, homme) capacité à agir sur lui ;
du juriste :connaissance des lois, des rapports entre individus et sociétés, et capacité à en créer d’autres
 Tous intellectuels (incarnés par X… qui sont autant d'exemples personnels).
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2.2 - LES cultures intègrent de nouveaux contenus |
le manuel : valeur de l’artisanat spécifique à un individu ou à un pays ;
la musique populaire et la langue vernaculaire : reconnaissance d’une part de la population jusque là niée ;
le médiatique : obligation de prendre en compte un savoir et un vécu partagé (mobilisation pour une cause ou intérêt pour une fiction, un jeu…) ;
le quotidien : ouverture sur des pratiques longtemps négligées (ouvrières, festives, culinaires…).
 Transition :
Ce pluriel permet d’englober tous les modes de transmission : famille, école, médias, rue, loisirs (groupes de pairs), et d’inculquer une conception égalitaire des cultures, donc des activités humaines sans hiérarchie.
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3 - MA synthèse : LA culture, un concept complexe et dynamique
 REPONSE A LA PROBLEMATIQUE
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3.1 - Complexe conception variable
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avec l’époque et avec le lieu ;
avec les valeurs, normes et pratiques du milieu d’origine de chacun ;
avec les capacités de transmission/communication de chaque société (distinction entre les deux termes proches).
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3.2 - Dynamique |
relatif à l’évolution de chacun dans son contexte géographique, social, historique, professionnel, matériel, éducatif, affectif… Processus jamais terminé.
relatif aux échanges entre nations pour chacune d’elle ;
bref rappel du contexte international posé dans le sujet = souligne un nécessaire métissage.
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3.3 - Une indispensable capacité à s’adapter |
procure le plaisir de la découverte ;
détermine mentalité, mode de vie et progrès ;
permet une insertion pertinente à un milieu ;
donne du recul sur l’altérité et rend tolérant ;
donne accès à l’autonomie ;
crée du lien social.
 Transition :
Bilan de la partie III donc de la réponse : la culture n’est pas un niveau atteint et immuable dans l’acquisition des connaissances mais l’appropriation continue tout au long de la vie de savoirs et de savoir-faire qui visent une amélioration du savoir-être.
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Ne pas confondre ce bilan du III avec la conclusion qui n'est pas encore posée. Elle se devra d'englober les I et II et III.
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