Concurrence pure et parfaite

Chapitre 1. Les conditions et la formation de l'équilibre
Chapitre 2. L'équilibre général
2.1. L'interdépendance des marchés
2.2. Existence d'un équilibre général
2.3. Caractéristiques de cet équilibre
Chapitre 3. Les vertus de la concurrence
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2.1. L'interdépendance des marchés

 L'hypothèse d'homogénéité des produits impose l'existence d'un marché pour chaque bien. Sur ce marché toutes les unités du bien échangé sont rigoureusement identiques et il y a autant de marchés qu'il y a de biens. L'équilibre général prend en compte l'interdépendance des marchés dont les prix se forment simultanément et rétroagissent. Pour autant, les ajustements liés aux variations de prix sont censés se dérouler sans délai.

Les marchés sont interdépendants parce que les offres et les demandes individuelles d'un produit particulier dépendent de prix qui sont fixés sur d'autres marchés.

Voir par exemple les liens entre marché du travail et marché des biens.
On pourrait conduire un raisonnement identique à partir d'une modification importante du prix d'un produit pour des raisons conjoncturelles parfaitement exogènes. Une augmentation du taux de change du dollar relativement à l'euro, une hausse importante du prix du pétrole, une chute brutale des prix des immeubles...

C'est sur cette interdépendance des marchés que la théorie de l'équilibre général est établie.
Les déséquilibres évoqués plus haut ne peuvent se maintenir si les marchés fonctionnent librement (pas d'intervention publique) et si les ajustements se font rapidement (pas de rigidité des prix et/ou des quantités).
Dans les conditions de la concurrence pure et parfaite, la théorie de l'équilibre général livre la conclusion suivante :

il existe un système de prix assurant l'équilibre simultané de tous les marchés.

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