L'équilibre macroéconomique de court terme
Chapitre 1. Le rôle de la demande
Chapitre 2. Les différents niveaux d'équilibre
2.1. Le principe du multiplicateur keynésien
2.2. Le mécanisme du multiplicateur de dépenses
2.3. Le marché de la monnaie
2.4. Monnaie, taux d'intérêt et investissement
2.5. Monnaie et équilibre de court terme
Chapitre 3. Le modèle IS-LM
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2.4. Monnaie, taux d'intérêt et investissement

 L'offre de monnaie, c'est-à-dire masse monétaire (la quantité de monnaie en circulation entre les agents non financiers) est forcément égale à la demande de monnaie.

Dans l'analyse macroéconomique d'inspiration keynésienne, celle qui domine les analyses de court terme, le taux d'intérêt est une variable monétaire puisque la demande de monnaie est une fonction décroissante du taux d'intérêt.
Mais c'est aussi une variable réelle parce que l'investissement est lui aussi une fonction décroissante du taux d'intérêt.

Cependant, dans le fonctionnement observable des économies, le taux d'intérêt est un instrument de politique économique.
Les taux pratiqués par les banques dépendent des taux du marché interbancaire contrôlé par la banque centrale (pour la France, la Banque centrale européenne BCE).
Ainsi, la politique monétaire en faisant varier l'offre de monnaie ou, ce qui revient au même en modifiant le taux d'intérêt peut agir sur l'investissement soit pour le faire augmenter soit pour le décourager. Cette possibilité est utilisée aux États-Unis, elle ne l'est pas dans la zone euro. La BCE ne poursuit qu'un seul objectif : maintenir la stabilité des prix à l'intérieur de la zone euro. Les variations des taux directeurs de la BCE interviennent seulement lorsque les tensions inflationnistes se renforcent (hausse des taux) ou se réduisent (baisse des taux).

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