L'objectif
est de créer une image stockée sous forme d'une matrice (512x512). La position verticale
dans la matrice est donnée par l'instant de retour TR de l'écho
(profondeur). Sa position horizontale correspond à la ligne observée et l'amplitude Ai
de cet écho est convertie en niveaux de gris. Chaque pixel de l'image est donc
représentatif d'un écho, en position et en amplitude. (Fig. VII.16)


Fig. VII.16 Constitution
de l'image échographique
Une
image est constituée à partir d'une centaine de tirs ultrasonores. Pour remplir les 512
colonnes de la matrice on procède par interpolation des pixels les plus proches. Pour
rendre moins brutales les variations de niveaux de gris, on effectue également un lissage
de l'image.
L'amplitude
de l'écho dépend de l'échogénicité de la cible mais aussi de la profondeur. Il faut
compenser cette atténuation de profondeur pour homogénéiser le contraste en profondeur.
L'opérateur applique donc un réglage de gain, fonction de la profondeur.
Entre
les échos les plus faibles et les échos les plus forts il existe un rapport 100. Afin de
répartir ces échos sur une échelle de 16 niveaux de gris, une compression logarithmique
est effectuée. La pente de cette correction gamma peut être choisie par
l'opérateur.
L'utilisation
d'une mémoire image est intéressante pour plusieurs raisons:
Une
fois stockée, l'image peut être analysée finement. On peut faire un zoom et prendre des
mesures sur les organes observés en positionnant des curseurs. Les dimensions entre
curseurs sont converties directement en millimètres en fonction du zoom sélectionné.
De
plus, cette mémoire image peut être lue par un processeur indépendant, chargé de la
convertir en un signal analogique compatible avec le format standard vidéo d'un
téléviseur classique, disposant ainsi de tous les accessoires utilisant ce format
(magnétoscope, vidéo-projecteur etc
).