|
|
1.3. La consommation
 |
Les
déterminants de la consommation finale des ménages peuvent être
recherchés dans les comportements individuels (microéconomie de la
consommation). Ils peuvent aussi être déduits de l'analyse
économétrique à partir des données globales (agrégats) des comptes
nationaux. |
La
consommation est l’utilisation de biens et de ressources dont on ne
peut se servir qu’en les détruisant ou en les transformant. Lorsqu'il
s'agit de satisfaire directement un besoin humain on parle de consommation finale et lorsqu'il s'agit de produire un autre bien ou service qui sera intégré dans une production on parle dans ce cas de consommation intermédiaire. |
 |
Dans l'analyse keynésienne la consommation des ménages dépend principalement de leur revenu. La loi psychologique de consommation exprime cette liaison : « en
moyenne et la plupart du temps, les hommes tendent à accroître leur
consommation à mesure que leur revenu croît, mais non d'une quantité
aussi grande que l'accroissement du revenu ». |
 |
Parce
que cette loi fonde le mécanisme multiplicateur de dépenses, exposé
plus loin dans ce module, sur lequel s'appuie les politiques
économiques conjoncturelles, elle a été très discutée. |
 |
De nombreux aménagements ont été proposés. Les adversaires de Keynes, en particulier Milton Friedman
se sont efforcés de montrer qu'il n'y a pas de liaison stable entre le
revenu courant des ménages (celui de la période) et leur consommation
finale. |
 |
La plupart des modèles macroéconomiques retiennent pourtant la liaison keynésienne : où C(t) est la consommation des ménages dans la période "(t)" et "Y(t)" le revenu des ménages dans la période "(t)", "C(0)" est une consommation incompressible indépendante du revenu et "c" est la propension à consommer.
|
|
|
|